C’est un grand plaisir pour moi de me trouver aujourd’hui à Bratislava.
Je vous remercie de l’accueil que vous m’avez réservé lors de la Conférence ainsi que de votre accueil ici au ministère des Affaires étrangères.
Je me réjouis particulièrement de l’excellent niveau de nos relations bilatérales.
Bien évidemment, cela ne doit pas nous empêcher de les améliorer davantage.
Nous avons beaucoup à faire et j’espère que dès que cette calamité qu’est le coronavirus prend fin, nous aurons l’occasion d’améliorer nos relations, notamment dans les domaines de l’économie, à travers une coopération renforcée, ce qui sera au profit de nos deux pays.
L’occasion m’a été offerte aujourd’hui d’exposer à mon collègue slovaque la situation en Méditerranée orientale.
Il s’agit d’une situation que tous nos collègues européens doivent comprendre en profondeur.
Je dois signaler, cher Ivan, que nous sommes reconnaissants de votre soutien lors du Conseil des ministres des Affaires étrangères ainsi que de votre soutien lors du Conseil des chefs d’Etat et de gouvernement.
Nous sommes reconnaissants de la position de principe que vous avez adoptée.
Il est absolument nécessaire que l’Europe fasse preuve de sa solidarité. C’est la solidarité européenne qui nous montrera la voie.
L’occasion m’a été également offerte de faire une analyse détaillée du comportement illégal de la Turquie dans la région et de la manière dont cette dernière viole le droit international et le droit international de la mer.
J’ai eu également l’occasion de vous informer sur la question de Varosha, la ville de Varosha à Chypre, où le comportement de la Turquie constitue une violation flagrante des Résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Nous avons également abordé la situation dans le Haut-Karabakh et les dangers qu’elle comporte.
Il existe un important élément qui est toujours présent lors des crises qui affectent notre voisinage. Et cet élément est la Turquie.
La Turquie a envahi la Syrie, la Turquie a envahi l’Irak, la Turquie a envoyé des djihadistes en Libye et maintenant la Turquie est également présente dans le conflit du Haut-Karabakh.
La Turquie est en train de devenir un facteur perturbateur de la stabilité dans notre région.
J’espère vivement que la Turquie change d’attitude.
L’occasion m’a été offerte de m’entretenir brièvement avec le ministre des Affaires étrangères de la Turquie, Μ. Cavusoglu aujourd’hui à Bratislava et j’espère que cette rencontre contribuera dans ce sens.
Permettez-moi encore une fois de vous remercier de votre hospitalité.
C’était une grande occasion pour moi de me trouver ici.
October 8, 2020