Aujourd’hui, le rapport du Haut-représentant Borrell et de la Commission concernant la Turquie est présenté au Conseil. Tout d’ abord il est positif que le rapport perçoit très justement la Turquie comme un problème qui concerne l’ensemble de l’Europe et souligne également les problèmes que l’attitude turque crée pour l’Union européenne.
Certes, il y a également des lacunes, comme par exemple le casus belli, les références à des attitudes de transgression de la Turquie, comme la formulation utilisée concernant Varosha ou les violations directes du droit international de la mer, l’UNCLOS.
Lors de la discussion qui suivra au Conseil, je soulignerais ces lacunes. Mais nous devons retenir ce qui est positif : l’Europe perçoit la Turquie comme un problème et propose un double agenda. Des mesures positives, certes, mais d’un autre côté elle comprend clairement la possibilité de prendre des mesures, des sanctions à l’encontre de la Turquie, si celle-ci retombe dans son attitude provocatrice inacceptable.
March 22, 2021