Chère Secrétaire d'État, c'est un grand plaisir d'être à Luanda aujourd'hui.
La Grèce est devenue un observateur associé de la Communauté des pays lusophones, la CPLP, en juillet dernier. La décision a été prise lors de la dernière réunion ministérielle qui s'est tenue sous la présidence angolaise, ici à Luanda.
Et je voudrais, tout d'abord, saisir cette occasion pour remercier l'Angola pour cette initiative qui, je l'espère, ouvrira de nouvelles voies de coopération.
Madame la Secrétaire d'Etat,
Je suis désolé que mon cher ami Tete ne soit pas parmi nous aujourd'hui, mais permettez-moi de vous demander de lui transmettre mon invitation à visiter la Grèce.
Ma visite ici aujourd'hui à Luanda est la première visite d'un ministre grec en Angola.
Et je suis ici sous les instructions de mon Premier ministre, le Premier ministre Mitsotakis, afin de développer les relations entre nos deux pays.
Parce que nous avons beaucoup de retard à rattraper.
La signature aujourd'hui du protocole d'accord sur la coopération bilatérale est le premier accord jamais signé entre la Grèce et l'Angola.
Il existe un grand potentiel pour le développement de nos relations.
Nous sommes des pays qui n'ont aucune différence et voient beaucoup de choses de la même manière.
L'Angola a ratifié l'UNCLOS, qui est une convention très importante pour la Grèce, car nous sommes une nation maritime et nous nous soucions beaucoup de la sécurité et de la liberté de navigation dans les mers. Et d'ailleurs, l'Angola a ratifié l'UNCLOS cinq ans avant la Grèce.
Nous aimerions offrir à l'Angola toute notre aide, si ce pays souhaite former du personnel à la sécurité maritime.
Nous aimerions également inviter l'Angola, si tel est son souhait, à faire former son personnel dans les académies militaires grecques.
Parce que l'Angola est un pays très important pour la sécurité de l'Afrique.
Et l'Afrique a l'économie à la croissance la plus rapide et la population qui croît le plus rapidement dans le monde.
Nous sommes également là pour aider, si l'Angola le souhaite, dans ses relations avec l'Union européenne. Et je suis heureux de reprendre la proposition de mon cher collègue le Secrétaire d'Etat pour une réunion trilatérale entre la Grèce, l'Angola et le Portugal.
Je voudrais remercier l'Angola, de tout mon cœur, pour sa volonté de voter en faveur de la Grèce dans la campagne pour l’élection au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour la période 2025-26.
Je répéterai toute ma gratitude et celle de mon gouvernement au Président de l'Angola que je rencontrerai dans quelque temps.
Permettez-moi également de dire que je suis ici pour apporter 100 000 vaccins en tant qu'obligation morale que nous avons envers l'Angola, pour aider à faire face à la pandémie de COVID-19. Et nous sommes ici pour envoyer plus de vaccins, si l'Angola en a besoin. Et aussi pour aider l'Angola avec le logiciel nécessaire pour livrer ces vaccins, si l'Angola le demande.
Chers amis,
Je considère ma présence ici comme l'ouverture d'un nouveau chapitre. Un nouveau chapitre dans les relations entre nous, la Grèce, et l'Angola.
Et j'espère rencontrer mon cher ami le ministre Tete António à Athènes le plus tôt possible.
Mais aussi, je transmettrai au Président l'invitation de la Présidente de la République Hellénique Madame Sakellaropoulou, pour qu’il se rende en Grèce quand son agenda le permettra.
Merci beaucoup pour cette grande opportunité d'être ici aujourd'hui à Luanda.
January 11, 2022