Ε. Vénizélos : La situation en Syrie est particulièrement préoccupante. Nous avons condamné clairement et fermement l’usage d’armes chimiques, un acte inhumain, un crime abominable qui est de toute évidence une violation aux règles strictes du droit international. De ce fait, une réponse internationale doit être donnée au nom de la légalité et des droits de l’homme.
C’est une position soutenue par tous les pays de l’Union européenne, notamment la Grèce. Il faut dans le même temps, outre la réponse claire qui doit être donnée à la question des armes chimiques, garantir le processus politique. Nous devons parvenir à un « Genève II », à une solution définitive et durable dans la région. Nous y contribuons et luttons dans ce sens. Nous consentons des efforts, en permanence, à tous les niveaux et c’est la raison pour laquelle je suis en contact régulier avec l’Union européenne, Mme Ashton et mes homologues de nombreux pays. J’associe ma visite organisée au Caire à la question, non seulement de l’Egypte, mais aussi de la Syrie et des problèmes de la région élargie.
En tant que pays, nous attachons un intérêt particulier au Patriarcat d’Alexandrie, en Egypte, au Monastère Sainte-Catherine du Sinaï, à une région qui, à l’heure actuelle, se trouve dans l’œil du cyclone, aux communautés grecques vivant en Egypte et à la protection des populations chrétiennes en Syrie, de tous les citoyens syriens bien entendu, mais vous me permettrez de me référer tout particulièrement aux Chrétiens.
D. Kyvrikosaios : Pourriez-vous nous redire avec qui vous avez eu des contacts ?
Ε. Vénizélos : Jusqu’à présent, j’ai eu des contacts avec le haut représentant de l’UE, Catherine Ashton, mes homologues français, belge, chypriote et mes homologues de nombreux pays du Golfe, car nous devons également suivre la position de la Ligue arabe et de tous les pays arabes de la région qui, bien entendu, attachent un intérêt particulier à tout ce qui se passe en Syrie.
August 28, 2013