Déclaration du vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, E. Vénizélos à l'issue de sa rencontre avec le Conseiller spécial du S.G. de l'ONU pour Chypre, M. E. Eide

Déclaration du vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, E. Vénizélos à l'issue de sa rencontre avec le Conseiller  spécial du S.G. de l'ONU pour Chypre, M.  E. Eide E. VENIZELOS : Avec M. Espen Barth Eide  nous avons eu une longue discussion très approfondie sur la situation à Chypre après les dernières actions de provocation de la Turquie, actions qui contestent de manière flagrante les droits souverains et même l'existence de la République de Chypre.

Bien évidemment, M. Eide est un homme politique chevronné lequel a l'expérience norvégienne en matière d'exploitation d’hydrocarbures et a une mission très concrète que nous soutenons, à savoir la reprise des négociations entre les dirigeants des deux communautés dans le cadre convenu en février 2014.

Telle est notre volonté. Mais afin d'y parvenir, les affronts et les distractions doivent cesser. Il existe des moyens pour redémarrer les pourparlers. Toutefois, ceux qui sont responsables pour la crise actuelle doivent être les premiers à prendre des initiatives dans ce sens.

Pour notre part, nous avons toujours soutenu les décisions et les initiatives du Président de la République de Chypre et du dirigeant de la communauté gréco-chypriote. Notre critère demeure toujours la légalité internationale  ainsi que la mémoire et la connaissance d'une dure expérience historique. Mais notre position est toujours une position visant à sauvegarder la stabilité et la paix mais aussi, bien évidemment, à assurer l'atteinte d'une solution juste, durable et conforme aux résolutions du Conseil de sécurité, à l'acquis communautaire et, bien évidemment, aux principes fondamentaux régissant tout Etat fédéral.

JOURNALISTE: Monsieur le ministre, le retrait du navire Barbaros de la ZEE chypriote demeure-t-il toujours une condition à la reprise des pourparlers?

E. VENIZELOS : La présence du navire Barbaros et ses activités constituent une atteinte au droit international. Nous parlons d'un processus de l'Organisation des Nations Unies qui est une instance servant par excellence le droit international.

November 6, 2014