A l'issue du Conseil extraordinaire "Affaires étrangères" de l'UE sur les développements en Ukraine, E. Vénizélos, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères a fait la déclaration suivante:
«La réaction européenne à l'égard de la question de la Crimée est axée sur le droit international et la nécessité de préserver la stabilité et la paix. Bien évidemment, les sanctions sont un message attestant notre détermination, mais d'autre part, le contenu des dites sanctions permet de garder ouvertes les voies du dialogue politique et diplomatique au niveau le plus élevé avec la Russie.
Car notre objectif ne peut pas être une répétition de la guerre froide, ni la sortie de la Russie de la communauté internationale. Cela ne s'intègre pas dans la planification stratégique de l'UE à l'égard du Partenariat oriental et surtout à l'égard de l'Ukraine.
Nous voulons que l'Ukraine soit soutenue, nous voulons que ce pays fonctionne dans un cadre de normalité démocratique où toutes les forces, toutes les régions, tous les groupes ethniques et linguistiques y seront représentés, nous voulons que l'Ukraine évite la catastrophe économique et nous voulons aussi qu'une solution politique acceptable par tous soit atteinte à la question de la Crimée, afin d'éviter l'extension de la crise et de sauvegarder la paix sur le continent européen».
March 18, 2014