Déclaration du vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, E. Vénizélos lors de son arrivée à la réunion informelle ("Gymnich") des ministres des Affaires étrangères de l'UE (Zappeion Megaron, 4 avril 2014)

Déclaration du vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, E. Vénizélos lors de son arrivée à la réunion informelle ("Gymnich") des ministres des Affaires étrangères de l'UE (Zappeion Megaron, 4 avril 2014)"Nous avons le plaisir d'accueillir à la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères les ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l'Union européenne et, bien évidemment, Mme Ashton. Toute réunion de ce type constitue un événement politique international majeur. L'ordre du jour est très riche et surchargé. Nous discuterons, bien entendu, des évolutions actuelles, de la crise en Ukraine, des relations entre l'UE et la Russie. Toutefois, nous ne négligerons pas le Voisinage sud où il y a de nombreux foyers de crise, le plus important étant celui de la Syrie qui constitue une grande catastrophe humanitaire. Nous voulons que cette réunion donne lieu à des conclusions stimulant le rôle de l'Union européenne en tant qu'entité politique internationale, car notre volonté est que l'UE ne prenne pas seulement en charge sa propre politique étrangère et de sécurité mais qu'elle devienne aussi un véritable acteur international qui préviendra des situations et gérera avec efficacité les crises, et ce toujours dans le cadre du droit international.

JOURNALISTE: (question hors micro sur l'Ukraine)

E. VENIZELOS : La position européenne est très claire et ferme. La politique européenne est une politique axée sur des principes. Pour nous, le pilier fondamental demeure toujours le respect de l'ordre légal international. Mais pour parler des choses pratiques, notre objectif est maintenant d'organiser et de promouvoir un nouveau cadre stratégique régissant notre relation avec la Russie, car c'est en cela que consiste le problème.

JOURNALISTE: Est-ce que l'heure est venue de faire preuve de plus d'agressivité en matière de sanctions, puisque la Russie n'a pas changé d'attitude?
E. VENIZELOS : Les sanctions constituent un instrument. Pour nous, l'objectif demeure toujours le respect du droit international, mais nous avons le devoir historique de garder ouvertes les voies politiques et diplomatiques, car la solution finale doit être politique, consensuelle, viable et applicable. Merci.

April 4, 2014