Ν. ANASTASIADIS : Nous avons eu une rencontre particulièrement constructive avec mon ami, Nikos Kotzias, ministre des Affaires étrangères de la République hellénique, sur les futures actions à entreprendre et avons évalué les résultats obtenus jusqu’à aujourd’hui, les tristes résultats qui sont la conséquence de l’intransigeance de la Turquie à Crans-Montana. Nous avons fait un état des lieux et passé en revue la position commune que nous adopterons afin de réussir, non pas ce que dit la Turquie et qui ne s’intègre pas dans les paramètres d’une solution à la question chypriote, mais dans le cadre des résolutions de l’ONU et compte tenu, bien entendu, des paramètres du Secrétaire général.
Ν. KOTZIAS : Nous avons, encore une fois, eu une discussion tout aussi substantielle que constructive avec le Président, M. Anastasiadis. Je l’ai informé de la teneur des discussions que j’ai eues avec le Secrétaire général de l’ONU, qui est à la disposition de la République de Chypre et qui, tout comme moi-même et le Président - nous sommes toujours en étroite coopération - est en faveur d’une solution pour Chypre et le peuple chypriote. La solution devra intervenir dans le cadre, bien entendu, du droit international et des principes de l’ONU. Je pense que le Secrétaire général de l’ONU et les puissances internationales ont bien compris que Chypre ne peut se baser ni sur des garanties de pays tiers, ni sur des "droits" d’intervention et je pense que cela est l’un des nombreux acquis que nous avons réussi à obtenir à Crans-Montana.
JOURNALISTE : Il y a donc une ligne de conduite commune, n’est-ce-pas ? Il n’y a pas de malentendus ou autres ?
Ν. KOTZIAS : Il y a une ligne de conduite qui est, par conséquent, commune.
Ν. ANASTASIADIS : Les malentendus, ce sont vous qui les créez – nous avons une ligne de conduite qui est unique et toujours commune.
Ν. KOTZIAS : L’Hellénisme doit toujours lutter en étant uni et c’est seulement ainsi que celui-ci parviendra aux solutions que nous souhaitons.
September 19, 2017