Déclarations de M. D. Avramopoulos, ministre des Affaires étrangères et de M. G. Westerwelle, ministre allemand des Affaires étrangères à l’issue de leur rencontre à Berlin

 G. WESTERWELLE: Mesdames et messieurs, cher Dimitris, c’est avec une grande joie que je vous souhaite la bienvenue. Je souhaite la bienvenue à M. Avramopoulos qui, avant d’assumer les fonctions de ministre des Affaires étrangères, a occupé de différentes postes ministérielles et il a aussi été maire d’Athènes. Aussitôt après la prise de ses fonctions nous avons eu un entretien téléphonique ; il ne s’agit donc pas de notre première rencontre, mais c’est toutefois la première visite officielle qu’effectue mon homologue grec ici à Berlin.
Il est particulièrement important, notamment en ces moments, de faire preuve d’un esprit de confiance et d’engager un dialogue étroit. Tous les deux nous partageons l’avis qu’il est de notre devoir de lutter contre la démagogie antieuropéenne au sein de l’Europe. Il est de notre devoir de lutter contre la démagogie et le populisme, si vous voulez, ici en Europe et partout. L’Europe est une communauté dont les membres ont un destin commun.

Nous voulons une Europe qui soit constituée de patries au sein de laquelle les peuples de l’Europe respecteront l’un l’autre et  seront libérés des stéréotypes et des préjugées. C’est pourquoi, nous vous signalons qu’au sein de nos pays, mais aussi dans l’ensemble de l’Europe, on doit tous faire preuve de responsabilité dans nos déclarations. Et nous voulons que tous, ici en Europe, mais aussi en Allemagne et en Grèce, assument cette responsabilité. Chacun peut prendre la parole, mais il doit réfléchir avant de parler et être bien conscient des conséquences de ses déclarations, car nos deux pays entretiennent des relations amicales et il n’y a aucune raison de ne pas faire preuve d’un respect mutuel. Les paroles doivent être constructives et prononcées dans un esprit constructif et amical. C’est un ainsi qu’il y aura un échange entre nous. La Grèce est le berceau de la démocratie, elle est la mère de notre culture et de notre civilisation européenne. C’est pourquoi il est important de garder toujours à l’esprit ce respect mutuel.

Par conséquent, je tiens à souligner combien j’apprécie les efforts consentis par la Grèce pour sortir de cette crise très difficile. Nous sommes bien conscients des efforts de la Grèce et nous les respectons et je voudrais adresser un message de solidarité envers les Grecs. Nous sommes bien conscients du fardeau que vous êtes en train de porter actuellement, tout comme des difficultés auxquelles doit faire face l’homme moyen en Grèce. Nous savons ce que cela signifie  pour les jeunes qui cherchent du travail, pour les plus grands qui sont déjà actifs et voient leurs salaires baisser, pour les retraités et les personnes plus âgées qui craignent pour leur avenir. Il est important pour nous d’envoyer ce message à la Grèce aussi, un message de solidarité et de clarifier que nous sommes bien conscients des efforts déployés et du fardeau que le peuple de la Grèce est en train de porter actuellement, tout au long de cette période de réformes  à la fois difficiles et absolument indispensables.

La volonté du gouvernement fédéral est de préserver l’unité au sein de la zone euro. Nous œuvrons dans ce sens afin que la Grèce reste dans la zone euro et c’est pourquoi le gouvernement fédéral est aux côtés de la Grèce. Il y a un grand soutien de la part de tous les partis politiques et du parlement allemand.

En outre, il est tout à fait clair que la clé du succès se trouve à Athènes. Les réformes convenues et les programmes nécessaires de modernisation doivent être mis en place avec constance et je salue le travail accompli par le gouvernement en Grèce, tel que présenté par mon collègue grec.  Nous avons discuté de la rencontre que nous aurons et de la visite du Premier ministre grec à Berlin le vendredi et nous avons préparé cette rencontre.

Mesdames et messieurs, nous savons que les réformes sont indispensables afin que la Grèce puisse regagner sa compétitivité et nous sommes convaincus que la mise en œuvre de ces réformes avec constance apportera des résultats. Nous attendons le rapport de la Troïka. Afin de prendre des décisions, nous devons connaître les conclusions de la Troïka. Comme je suis juriste et j’ai exercé la profession d’avocat à la Cour, je sais qu’il faut d’abord connaître les données pour pouvoir prendre les décisions y relatives. Et, avant d’avoir à notre disposition le rapport de la Troïka, aucun ne peut prendre de décisions hâtives lesquelles en fait ne contribuent qu’au débat engagé ici en Allemagne et ne font pas disparaître les problèmes, car la situation en Europe est particulièrement critique et il ne faut pas jouer avec le feu ni   l’attiser.

Il est très important d’attendre le rapport de la Troïka. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que c’était nous qui avons proposé la constitution  de la Troïka et avons participé à sa formation, c’est pourquoi il est particulièrement important de connaître les conclusions du rapport. Notre position est bien claire, nous l’avons présentée à la partie grecque. En outre, à mon avis, un relâchement des mesures convenues n’est pas possible de la part de la République fédérale d’Allemagne. Toutefois, il est important aussi de lire le rapport de la Troïka avant de prendre des décisions et d’éviter d’alimenter les rumeurs concernant le contenu de ce rapport. Ce qui compte est le rapport lui-même, les faits et les chiffres contenus dans ce rapport. Une fois que ce rapport sera publié, nous prendrons nos décisions.

Notre discussion s’est donc déroulée dans un esprit particulièrement européen et, c’est dommage que je sois obligé à le souligner, car nous sommes ici entre nous, entre Européens, et cela va de soi, mais je ne peux qu’à lancer un appel envers vous tous en Allemagne, en Grèce, ainsi qu’à tous les pays de l’Europe, en les incitant à lutter contre les stéréotypes, les préjugées, dans le cadre de leurs relations et à respecter l’esprit commun européen.

En outre, mesdames et messieurs – et c’est sur ces paroles que je conclue mon intervention – nous avons évoqué la situation en Syrie. Nous avons échangé des points de vue sur des questions générales et nous avons en fait préparé la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères qui se tiendra dans quelques jours à Chypre. A ce stade, j’aimerais signaler que nous sommes particulièrement préoccupés par les nouvelles qui nous sont parvenues, d’après lesquelles l’armée syrienne a dirigé des tirs vers le territoire de la Jordanie qui ont fait des blessés. Nous appelons l’armée syrienne à cesser les hostilités contre les pays voisins et à renoncer à toute action similaire. La propagation du conflit dans les régions voisines doit être à tout prix évitée.

D. AVRAMOPOULOS : Mesdames et messieurs,

C’est avec une joie particulière que je me suis entretenu aujourd’hui avec mon homologue et cher ami Guido Westerwelle. Nous avons eu une discussion très utile et constructive. Notre rencontre s’est déroulée dans un climat amical et particulièrement chaleureux.

Je voudrais tout d’abord dire que l’objectif de cette visite d’aujourd’hui effectuée dans cette conjoncture difficile pour notre patrie commune, l’Europe, est de façonner et d’inaugurer un nouveau cadre de relations entre les deux pays. Nous changeons le climat et nous avons notre regard tourné vers l’avenir.

Je partage tout à fait l’avis de M. Westerwelle, à savoir que le populisme constitue une grande menace pour l’Europe en ces moments critiques. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir – et à ce stade  permettez-moi de dire que les médias, qui dans une grande mesure reflètent les opinions des peuples, ont une grande part de responsabilité à cet égard – pour créer les conditions nécessaires qui permettront l’émergence des politiques inspirées par une vision européenne.

Nos peuples ont choisi d’être ensemble en Europe. Nous ne pouvons pas et nous ne devons pas faire marche arrière. Nous sommes unis et liés par notre parcours européen commun. On ne peut porter un jugement sur l’intégration européenne en ne tenant compte que des données et des transactions économiques. Avant toute chose c’est la politique. Et, l’important est que la Grèce a la volonté  de poursuivre ce chemin.

Au-delà des dossiers traditionnels de la diplomatie et des développements régionaux dans la région élargie du Moyen-Orient et de l’Europe du Sud-est, la question de la crise économique qui touche notre pays et d’autres partenaires européens, ainsi que l’Union européenne dans son ensemble, a, bien entendu, monopolisé notre discussion.

J’ai eu l’opportunité d’informer M. Westerwelle des progrès réalisés en Grèce pour ce qui est de l’application du programme d’adaptation économique, tout en soulignant la détermination du Premier ministre de la Grèce, M. Antonis Samaras, ainsi que de notre gouvernement, de promouvoir et de mettre en œuvre les réformes nécessaires.

Comme tout le monde le sait, dans quelques jours, le Premier ministre effectuera un déplacement en Allemagne, ici à Berlin, et s’entretiendra avec la Chancelière Angela Merkel. Dans quelques semaines, Antonis Samaras, annoncera un nouveau train de mesures financières à hauteur de 11, 5 milliards d’euros, ce qui viendra confirmer de la manière la plus claire notre détermination d’atteindre nos objectifs. Et nous le ferons, tout en veillant au bien-être des groupes sociaux plus vulnérables de notre pays - comme l’a tout à l’heure affirmé Guido aussi -  qui sont entraînés dans ce tourbillon de la crise sociale, en raison de la crise financière, une situation dont tous les peuples de l’Europe doivent se soucier, tout en faisant preuve de la solidarité nécessaire, même au niveau des déclarations et des impressions données. 

C’est pourquoi je partage son opinion et je tiens à souligner que nous devons tous faire très attention à la manière dont nous exprimons nos opinions politiques, car, et vous serez tous d’accord avec moi, l’instabilité sociale, une fois apparue, ne connaît pas de frontières.

J’ai aussi présenté  à mon ami Guido, la position de la Grèce, à savoir que seule l’austérité ne suffit pas. L’austérité sans mesures et actions d’incitation en faveur de la croissance, sans investissements, sans liquidité sur le marché, ne conduira pas au redressement économique, mais à une production encore plus limitée et à un taux de chômage encore plus élevé.

Nous devons donc adopter une politique qui favorisera la croissance et créera des emplois, si nous voulons vraiment stabiliser l’économie européenne d’une manière durable et stable.

Au-delà des politiques que nous mettons en œuvre, la question de la manière dont l’opinion publique perçoit ces politiques revêt une importance cruciale. Le soutien de l’opinion publique aux grandes réformes que nous mettons en place est déterminant pour leur succès et leur application. Nous sommes convenus donc lors de notre rencontre d’aujourd’hui, qu’il était nécessaire de nous pencher dans les plus brefs délais sur cet aspect de la crise.

Nous devons faire trois choses.

Tout d’abord, premier principe fondamental: la responsabilité. Nous devons mettre fin immédiatement à toutes ces allégations concernant la position de la Grèce au sein de la zone euro. Il faut faire disparaître ce dilemme. La Grèce assume la part de responsabilité qui lui correspond. Elle fait preuve de responsabilité à l’égard de son peuple et des ses partenaires. Il est important que tous ces spécialistes et hommes politiques qui, pour des raisons différentes, sapent les efforts déployés par les pays de la zone euro pour regagner la confiance des marchés, fassent preuve de la même responsabilité.

Deuxième principe fondamental : la solidarité. Vu que chacun d’entre nous acceptera et assumera ses responsabilités, nous devrons faire preuve de solidarité, ce qui constitue un principe fondamental sur lequel est fondée l’intégration européenne. Nous ne sommes pas des partenaires de beaux jours. Nous faisons partie d’une grande famille européenne et nous participons au plus grand projet qui n’a été jamais entrepris dans l’histoire de l’humanité en faveur de la consolidation de la paix, de la prospérité et de la liberté. Et, si nous sommes l’un aux côtés de l’autre, l’Union sortira de la crise encore plus puissante.

Dans les mois à venir, nous déterminerons l’avenir de notre monnaie unique, ainsi que l’avenir de notre construction européenne. Les décisions que nous prendrons auront une importance historique car elles façonneront la structure et les politiques de l’Europe pour les décennies à venir. Nous devons tous prendre des engagements clairs accompagnés des actions ciblées. Des engagements à l’aide desquels on préservera la cohésion de la zone euro et on assurera que l’Europe, unie et plus puissante, relève les défis mondiaux. 

Troisième principe : faire face aux stéréotypes. Nous devons surmonter les stéréotypes offensifs  qui sèment la division et empoisonnent l’opinion publique européenne. La Grèce et le peuple grec assument leurs responsabilités. Ceux qui ont récemment visité la Grèce, peuvent le constater de leurs propres yeux. Cela est également valable pour les autres partenaires et peuples européens qui ont été touchés par la crise. Nous reconnaissons et nous respectons la solidarité dont ils ont fait preuve nos partenaires à l’égard de la Grèce.

Toutefois, pour regagner la confiance des marchés nous devons tout d’abord faire confiance en nous-mêmes et en nos capacités à faire face à la crise. Personne en Europe ne doute de ces capacités. C’est la volonté politique des gouvernements européens de prendre les décisions nécessaires qui est remise en cause. Aucune banque, aucun gouvernement étranger ne fera confiance en nous, si nous ne faisons pas preuve d’une confiance mutuelle fondée sur notre parcours européen commun.

Pour ce qui est notamment des relations entre la Grèce et l’Allemagne, nombreux sont ceux ces derniers temps qui ont essayé de fabriquer un « conflit » entre nos deux peuples. Nous sommes ici pour déclarer qu’ils n’atteindront pas leurs objectifs. Ce sont nombreux les liens qui unissent les peuples grec et allemand. Le respect mutuel et la confiance fondés sur cette relation de longe date qu’entretiennent nos peuples depuis la fin de la guerre, notamment au sein de notre nouveau grand pays, l’Europe, ne vont pas se plier aux stéréotypes, mais ils seront renforcés encore plus, alors que nous livrerons de concert ce combat en faveur de la survie politique et économique de l’Europe.

Cher ami Guido, en tant que vrai ami de la Grèce et vrai pro-européen, je sais que tu as  beaucoup œuvré afin que la raison règne dans ce débat public plein d’exagération et de mettre fin à ce cercle vicieux de stéréotypes qui empoisonnent les liens traditionnels qui unissent les deux peuples.

Nous livrons ce combat ensemble et insufflerons un nouvel élan à cette relation, afin de créer des opportunités nouvelles et de faire en sorte que l’Europe sorte de cette crise unie et plus puissante.

Tel est le premier rôle que nous devons assumer nous qui sommes les chefs de la diplomatie de nos pays et nous façonnons notre image nationale et européenne dans la presse internationale, ainsi que l’opinion européenne et publique. 

Je tiens encore une fois à remercier M. Guido Westerwelle pour cette rencontre cordiale, ainsi que pour l’accueil chaleureux qu’il m’a réservé. Je voudrais aussi l’inviter officiellement à visiter la Grèce pour jouir lui-aussi de l’hospitalité et de notre solidarité, tout comme les millions de touristes allemands qui ont visité cette année notre pays. Et, bien entendu, j’aimerais l’assurer que tout ce dont  nous sommes convenus au nom de notre perspective commune au sein de notre grand pays, l’Europe, sera réalisé. Et je suis content que nous soyons partenaires dans cet effort. 

JOURNALISTE : Papas, télévision grecque. Une question adressée au ministre allemand. Vous avez dit vous aussi qu’il n’y aurait pas de relâchement concernant les mesures convenues. Est-ce que cela signifie que le gouvernement fédéral est disposé à modifier, discuter, si vous voulez, des paramètres essentiels du programme ? Est-ce que les délais constituent un tel paramètre ?
Une question adressée au ministre grec. Le débat politique en Allemagne sur la question de la sortie ou non de la Grèce de la zone euro, s’intensifie dernièrement, même au sein du milieu des analystes et des commentateurs allemands. On constate une nuance « électorale » dans ces positions, en dépit du fait que les élections allemandes se tiendront dans un an. Pensez-vous que ces positions influent sur la position de l’Allemagne à l’égard de la Grèce ?

G. WESTERWELLE: Même si la deuxième question n’est pas adressée à moi, je voudrais toutefois me référer à celle-ci. Des débats sont toujours engagés au sein des démocraties, et des discussions pareilles ont été aussi engagées en Allemagne durant la période préélectorale en Grèce. Toutefois, apparemment la voie de la prudence prévaut et c’est justement de quoi il s’agit. Tel est l’objectif. C’est très facile, par le biais de la critique, à déconstruire la construction européenne et très difficile à la reconstruire, et telle est la responsabilité que nous avons et nous en sommes bien conscients. J’ai présenté de manière claire la position du gouvernement fédéral. Cette position n’est pas nouvelle, elle a été exprimée à plusieurs occasions, mais j’ai signalé surtout que nous attendrons le rapport de la Troïka avant de prendre des décisions finales. Et, comme nous les Allemands mettons un accent important à la composition de la Troïka, il ne serait pas prudent de notre part de prendre maintenant les décisions finales avant d’avoir des conclusions précises.

D. AVRAMOPOULOS : Pour ce qui est de cette question, je voudrais souligner que je n’ai point l’intention de m’ingérer dans les affaires politiques intérieures de l’Allemagne. Mais, comme vous m’avez adressé cette question, je vous dirais de poser cette question aux quelques deux millions et plus d’Allemands qui ont visité cette année notre pays, lesquels n’ont pas écouté « les chants des sirènes » et ont choisi de passer leurs vacances en Grèce. Et ces deux millions de citoyens allemands constituent sûrement un groupe de pression puissant ici en Allemagne.

JOURNALISTE : Weiland, Spiegel On Line. Question adressée au ministre grec. Monsieur le ministre, votre pays a besoin de plus de temps. On a beaucoup parlé de ce calendrier. Avez-vous donc besoin de plus de temps pour appliquer le programme et avez-vous discuté de cette question avec le ministre allemand des Affaires étrangères ?

D. AVRAMOPOULOS : Non, nous n’avons pas discuté de cette question avec M. Westerwelle. Par ailleurs, comme lui-même l’a tout à l’heure affirmé, nous attendons le rapport de la Troïka afin de faire l’évaluation de la situation. Cela dit, dans quatre jours le Premier ministre grec effectuera une visite ici en Allemagne lors de laquelle sera abordée toute une série de questions intéressantes. Toutefois l’ordre du jour de cette rencontre n’a pas été encore fixé. Pour ce qui est de votre première question, j’exprimerai mon avis personnel. L’histoire n’est pas jugée en fonction du temps, mais en fonction des actes.

JOURNALISTE : Question adressée au ministre grec des Affaires étrangères. Monsieur le ministre, d’après les informations qui nous sont parvenues le week-end, outre les mesures d’austérité d’un montant de 11,5 milliards d’euros,  2,5 milliards d’euros de plus devraient être également économisés. Pourriez-vous le confirmer?

D. AVRAMOPOULOS : Je répèterai ce que j’ai tout à l’heure dit, à savoir que des politiques sont mises en place en Grèce visant à combler progressivement  ces lacunes dans le financement dont vous parlez. Cela dit, je vous invite à adresser cette question au ministre des Finances qui sera ici dans quatre jours car je ne peux le confirmer.

August 20, 2012