W. HAGUE: Je vous remercie beaucoup. J’ai été très heureux de rencontrer cet après-midi mon ami, collègue et collaborateur, Dimitris Avramopoulos, que j’aimerais chaleureusement accueillir à Londres. Nous sommes tous deux déterminés à intensifier les relations entre la Grèce et le Royaume-Uni afin de travailler ensemble sur toutes les questions régionales et européennes qui nous préoccupent. Nous avons, de ce fait, eu une très bonne discussion aujourd’hui, concernant le processus de paix au Moyen-Orient et l’importance que nous accordons à celui-ci et à la solution des deux Etats, nous avons discuté de la crise en Syrie et de la nécessité de parvenir à une solution politique et de fournir une aide par tous les moyens possibles en vue de faire face à la situation humanitaire dans la région.
Nous avons discuté de l’élargissement de l’Union européenne aux Balkans occidentaux et de la réforme nécessaire en Europe afin d’aider toutes nos économies à tracer un parcours réussi. Nous nous sommes également référés aux liens tout aussi exceptionnels qu’étroits qui unissent le Royaume-Uni à la Grèce et sur la base desquels nous sommes déterminés à construire nos relations, dans un climat de coopération et d’échange d’idées qui s’améliore constamment. J’aimerais remercier Dimitris pour sa présence ici aujourd’hui et pour la discussion que nous avons eue.
D. AVRAMOPOULOS : Je partage tout à fait l’avis de mon bon ami William. Permettez-moi de le remercier pour l’accueil chaleureux qu’il m’a réservé aujourd’hui à Londres. Mais le plus important est ce que nous avons réussi aujourd’hui. Un nouveau chapitre s’ouvre dans nos relations bilatérales.
Comme l’a si bien dit William, la Grande Bretagne et la Grèce ont toujours entretenu des relations traditionnellement exceptionnelles. Nous sommes les deux antipodes de l’Europe, mais travaillons ensemble au sein de l’Europe pour l’avenir de l’Europe.
Nous avons parlé du Moyen-Orient, de la Syrie, de la crise économique en Europe et avons décidé de coopérer étroitement à l’avenir afin de contribuer à tous les efforts visant à résoudre ces problèmes.
Nous avons inauguré un nouveau chapitre dans nos relations. J’ai invité William à venir nous rendre visite, à accompagner les 2,5 millions de Britanniques qui ont décidé de venir cette année en Grèce et pensons, William, que l’année prochaine ce chiffre augmentera.
Ils trouveront en Grèce un environnement très accueillant. Ils apprécieront notre hospitalité. Dans le même temps, nous avons lancé une invitation à vos hommes d’affaires également et à vos investisseurs. Nous avons créé un environnement tout aussi amical qu’accueillant pour les entreprises en Grèce. La crise économique nous a placés devant d’énormes responsabilités. Nous changeons le pays, nous le changeons du tout au tout. Et nous voulons qu’en ces débuts les Britanniques soient à nos côtés, comme ils l’ont toujours été jusqu’à présent. Ainsi, c’est dans cet esprit de solidarité et d’amitié que nous avons décidé de coopérer et j’aimerais vous exprimer de nouveau mes remerciements. Nous vous attendons avec grand plaisir prochainement à Athènes.
June 6, 2013