Déclarations du ministre des Affaires étrangères, N. Dendias, aux journalistes, en marge de sa participation à la 77e Assemblée générale de l’ONU (New York, 20.09.2022)

Déclarations du ministre des Affaires étrangères, N. Dendias, aux journalistes, en marge de sa participation à la 77e Assemblée générale de l’ONU (New York, 20.09.2022)Les positions de la Turquie, à chaque fois, élargissent le contexte  auquel la raison humaine est appelée à faire face.

Le pays, qui instrumentalise la question migratoire en mettant en danger des dizaines de milliers de vies humaines, en vient même à accuser la Grèce de crimes contre l'humanité.

En utilisant, en fait, de faux faits, auxquels on a répondu depuis dix jours maintenant.

Le pays qui brandit directement la menace de guerre. Le pays qui a émis un casus belli. Le pays qui conteste la souveraineté grecque sur les îles de la mer Égée, vient parler de relations de bon voisinage.

Le pays qui occupe des territoires de pays étrangers, dont la République de Chypre, vient parler des conditions de sécurité et d'entente en Méditerranée orientale.

Ce que nous avons à dire en réponse, c'est que la Turquie ferait bien de respecter le droit international et de revenir au plus vite à la raison, au moins.

Les affirmations spécifiques de la partie turque ont été entendues et répondues à de nombreuses reprises. Tout d'abord, la Grèce est un pays européen qui respecte pleinement les droits de l'homme et, bien sûr, les droits de la minorité musulmane. D'ailleurs, les chiffres le prouvent. La minorité musulmane en Grèce se développe, s'étend et prospère. Il serait bon que la Turquie réponde à la question de savoir ce qui est arrivé à la minorité grecque d'Istanbul et comment cette minorité autrefois florissante de plus de 100 000 personnes a été réduite aujourd’hui à moins de 5 000 personnes. Ou, comme on disait autrefois, la Turquie n'a pas le droit de parler.


September 20, 2022