Tout d'abord, c'est un grand plaisir pour moi d'accueillir le ministre des Affaires étrangères de la République de Chypre, Ioannis Kassoulidis, ici à la délégation grecque, en vue de la semaine de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations unies, qui commence aujourd'hui.
C'est la coutume, mais c'est aussi très utile de se coordonner à chaque fois et de discuter des contacts que nous aurons et des efforts que nous pouvons consentir ensemble.
Je voudrais saisir cette occasion pour exprimer la plus vive satisfaction de la Grèce à l'égard de la levée de l'embargo sur la vente d'armes à la République de Chypre. Je pense qu'il faut également remercier le [secrétaire d'État américain] Antony Blinken, mais aussi les sénateurs Menendez et Rubio. Mais je voudrais dire que c'est en fait une récompense pour la position cohérente de la République de Chypre au fil des ans. Pour le nouveau concept, qui existe, de solidarité globale contre toute forme d'agression.
Dans ce contexte, nous avons eu l'occasion d'avoir ensemble une réunion trilatérale avec le ministre des Affaires étrangères d'Arménie. Il nous a briefés de manière détaillée sur la situation dans le Caucase du Sud, et nous avons eu l'occasion d'exprimer ensemble notre position ferme en faveur de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de l'Arménie.
Nous nous opposerons à tout révisionnisme, d'où qu'il vienne, de quelque pays que ce soit - et, en fait, à toute tentative d'utiliser la situation énergétique comme une arme contre certains États et de tenter des changements sur le terrain.
La Grèce et Chypre ont toujours été solidaires en agissant en fonction d'un seul axe et d'un seul évangile communs : l'attachement au droit international, aux droits à l'indépendance et à l'intégrité territoriale de tous les États et, bien sûr, au droit international de la mer.
JOURNALISTE : Concernant les contacts que vous aurez ?
N. DENDIAS : J'aurai plus de 30 contacts, et si vous prenez en compte un grand nombre de contacts que le Premier ministre Mitsotakis, qui vient à New York demain, aura également, je pense qu'au total nous aurons plus de 40-45 réunions. Je pense qu'il s'agit d'une excellente occasion d'approfondir les relations que nous entretenons déjà, mais aussi d'expliquer à tous nos interlocuteurs le rôle constructif que joue la Grèce dans sa région plus élargie - tant dans les Balkans qu'en Méditerranée orientale. Et, bien sûr, ce sera aussi l’occasion de promouvoir la grande question nationale de Chypre.
September 19, 2022