JOURNALISTE : Nous allons maintenant nous entretenir avec le ministre des Affaires étrangères, M. Nikos Dendias qui s’est rendu à Tirana immédiatement après sa visite à Skopje. Monsieur le ministre, bonsoir.
Ν. DENDIAS : Bonsoir M. Chatzinikolaou, bonsoir à vos téléspectateurs.
JOURNALISTE : Parlez-nous de la situation à Tirana et de la manière dont la Grèce assiste le pays voisin.
N. DENDIAS : Monsieur Chatzinikolaou, je me suis rendu tout d’abord avec le Premier ministre, M. Rama et notre ambassadrice ici, Mme Philippidou à Durrës. Et nous sommes allés à l’endroit même où des bâtiments se sont effondrés. Nous avons même assisté aux opérations de sauvetage. Notre pays, sur ordre du Premier ministre, Kyriakos Mitsotakis, a envoyé deux équipes de l’Unité spéciale de réponse aux catastrophes (EMAK) qui mènent d’ores et déjà des opérations sur le terrain.
La Grèce a été l’un des premier pays, si ce n’est le premier, à apporter une aide et du savoir-faire car malheureusement, comme vous le savez, nous avons l’expérience des séismes.
Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir en vue de faciliter le contact du gouvernement albanais avec l’Union européenne, le mécanisme européen de protection civile, par le biais du Commissaire chypriote, M. Stylianidis, en vue d’aider le gouvernement albanais à répondre aux besoins énormes en ces moments difficiles.
Les dégâts sont considérables, de nombreuses personnes sans abri sont accueillies dans un stade où le gouvernement albanais a installé des tentes. Toutefois, vu notre expérience, ce genre de situations sont très difficiles à gérer. Le séisme a été très fort, son épicentre se situe à dix kilomètres de la côte et il s’est produit à une faible profondeur. C’est ce que m’a dit le Premier ministre albanais avec lequel je me suis rendu sur les lieux de la catastrophe. Il s’agit en général d’une catastrophe de très grande ampleur en Albanie.
JOURNALISTE : Je vous remercie monsieur le ministre.
N. DENDIAS : Merci à vous M. Chatzinikolaou.
November 26, 2019