Je me réjouis de me trouver aujourd’hui ici, à Tunis, l’une des premières capitales que je visite depuis le déclenchement de la pandémie de Covid-19.
Permettez-moi de saisir cette occasion pour féliciter le gouvernement de la Tunisie de sa gestion réussie de cette crise sans précédent. La Tunisie figure parmi les champions mondiaux dans ce domaine.
Aujourd’hui, nous avons exploré les moyens permettant de renforcer nos relations politiques et économiques bilatérales.
Nous avons tous les deux reconnu qu’il reste encore beaucoup à faire pour améliorer davantage nos relations.
L’accord sur les transports maritimes que nous venons de signer avec mon cher collègue en est la preuve à cet égard.
Nous avons également débattu des questions d’intérêt régional ainsi que des relations entre la Tunisie et l’Union européenne.
La Grèce est prête à offrir à la Tunisie ses bons offices dans le cadre de ses relations avec l’Union européenne puisque cette dernière soutient les efforts de la Tunisie visant à relever des défis en matière d’économie et de développement.
La Grèce reconnaît le rôle stabilisateur et constructif crucial de la Tunisie dans la région.
Je me réjouis également du fait que nous partageons la même perception à l’égard de la manière dont nous promouvons nos relations étrangères. Ce point de vue commun est axé sur notre engagement de ne jamais dévier du cadre du droit international.
Ce qui est c’est-à-dire exactement le contraire de ce qui se passe avec l’implication de la Turquie en Libye, qui va directement à l’encontre des résolutions de l’ONU et des conclusions de la Conférence de Berlin, en déstabilisant dans le même temps la région.
Nous sommes convenus de la nécessité que la solution à la crise libyenne provienne des Libyens eux-mêmes. Sans acteurs étrangers, ni armées étrangères.
Nous pensons que la Tunisie peut jouer un rôle très constructif dans le règlement de cette crise.
Je vous remercie.
June 29, 2020