S. DIMAS: Nous avons eu une discussion aussi utile que constructive avec M. le ministre, les Secrétaires d’Etat et les cadres des deux ministères. Une communication d’information a été faite de part et d’autre et certaines décisions ont été prises notamment sur la méthode à adopter dans le cadre de notre coopération. Nous sommes convenus également de planifier l’élaboration d’une politique énergétique concertée et globale dans des conditions internationales en mutation constante, mais aussi dans un environnement de difficultés, de défis et d’opportunités.
Nous avons discuté du transport énergétique de la Russie et la Mer Caspienne à travers la Grèce, mais aussi de la question de la recherche et de l’exploitation des hydrocarbures dans notre pays ; nous avons abordé les problèmes engendrés par la situation en Iran et nous pensons que toutes ces questions requièrent un travail concerté et coordonné. Nous avons mis en place un groupe de travail afin d’assurer un suivi continu et j’espère que nous aurons une politique plus efficace. Le ministère des Affaires étrangères participera également à la politique relevant de la compétence du ministère de l’Energie et nous offrirons le soutien nécessaire visant à la résolution rapide des différentes questions susceptibles de se poser.
G. PAPAKONSTANTINOU: Les questions ayant trait à la sécurité énergétique du pays et à la réduction de la dépendance énergétique concernent très probablement le gouvernement dans son ensemble et dans ce contexte, une étroite coopération existe entre le ministère compétent, à savoir le ministère de l’Environnement, de l’Energie et du Changement climatique et le ministère des Affaires étrangères. Nous nous réjouissons de la poursuite de cette coopération.
Nous avons eu, comme l’a affirmé le ministre, une coopération très constructive. Nous avons devant nous toute une série de questions en suspens, comme la question des gazoducs et du nouvel environnement énergétique qui se créé, mais aussi la promotion des sources d’énergie renouvelables et le programme « Helios » dans le cadre duquel notre pays déploie de gros efforts. Il existe aussi des questions liées au pétrole et aux décisions de l’Union européenne au sujet de l’Iran, mais aussi à nos relations avec les pays voisins et la question cruciale de l’effort consenti en vue de rechercher les capacités de notre pays dans le secteur des hydrocarbures, ou encore les évolutions intéressantes et les actions qui ont été entreprises.
J’espère que d’ici à la fin de l’année, d’ici 2012, nous pourrons mettre en place les foreuses afin de constater les capacités réelles du pays. Nos deux ministères coopèrent sur tous ces dossiers. Un groupe de travail a été mis en place et examine ces questions qui, outre leur dimension énergétique, revêtent également une dimension nationale.
January 4, 2012