Déclarations du ministre des Affaires étrangères Giorgos Gerapetritis à l’issue de sa rencontre avec la ministre des Affaires étrangères du Ghana, Shirley Ayorkor Botchwey (Athènes, 15.04.2024)

Déclarations du ministre des Affaires étrangères Giorgos Gerapetritis à l’issue de sa rencontre avec la ministre des Affaires étrangères du Ghana, Shirley Ayorkor Botchwey (Athènes, 15.04.2024)Bonjour,

C'est un grand plaisir et un honneur d'accueillir aujourd'hui, au ministère des Affaires étrangères, la ministre des Affaires étrangères et de l'Intégration régionale de la République du Ghana.

Bien sûr, aujourd'hui, Madame la Ministre, toute notre attention se porte sur la région élargie du Moyen-Orient, sur les développements qui sont particulièrement préoccupants.

Le gouvernement grec condamne sans équivoque les attaques massives de l'Iran contre Israël. Ces attaques constituent une grave détérioration de la situation déjà critique dans la région.

À cette fin, il convient de faire preuve de retenue. La région et le monde dans son ensemble ne peuvent se permettre une nouvelle escalade des hostilités.

Madame la Ministre,

Je vous remercie de votre participation à la 9e conférence internationale « Our Ocean », qui débute aujourd'hui à Athènes.

Le Ghana est un ami de la Grèce, un partenaire important et fiable de l'Union européenne. Une démocratie établie dans une région extrêmement fragile.

Madame la Ministre,

Nous apprécions particulièrement votre présence active dans les organisations internationales, trois mandats au Conseil de sécurité des Nations unies en tant que membre non permanent à un moment extrêmement difficile pour le monde, et en tant que membre de la composition actuelle du Comité intergouvernemental de l'UNESCO pour le retour des biens culturels à leur pays d'origine. Une position et une question particulièrement sensibles pour la Grèce.

Je voudrais saisir cette occasion pour exprimer les remerciements de la Grèce pour l'engagement de la République du Ghana à soutenir la candidature grecque en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité pour la période 2025 - 2026, ainsi qu'au Conseil des droits de l'homme pour la période 2028 - 2030.

Madame la Ministre,

La déstabilisation générale de la région du Sahel et de l'Afrique subsaharienne ainsi que la propagation du terrorisme nous préoccupent beaucoup.

Bien entendu, nous partageons l'inquiétude qu'une éventuelle extension de l'instabilité puisse avoir un impact sur les flux migratoires et la sécurité de la navigation, ainsi que sur la réapparition de la piraterie dans le Golfe de Guinée.

L'Union européenne devrait se coordonner avec les organisations régionales telles que l'Union africaine et la CEDEAO.

Nous attendons avec intérêt la prochaine conférence ministérielle UE-Union africaine.

La Grèce fait toujours partie des pays qui accélèrent et encouragent la coopération entre l'Union européenne et les pays d'Afrique et, en particulier, la République du Ghana.

En ce qui concerne nos relations bilatérales, l'un des six piliers de notre candidature au Conseil de sécurité des Nations unies est la gestion de la crise climatique, un domaine dans lequel nous pouvons coopérer davantage, un défi commun de l'humanité pour nos deux pays.

Notre coopération a de grandes possibilités d'expansion dans les domaines de la culture, de l'économie, de l'énergie et du commerce.

Dans le contexte du commerce, à la mi-mai, une délégation d'entreprises grecques se rendra à Accra, où tous les secteurs de l'économie grecque seront représentés.

Avant de conclure, Madame la Ministre, je ne pouvais pas ne pas mentionner les points qui relient nos deux pays et nos deux cultures, l'école grecque Saint-Nicolas, située dans le grand port commercial de Tema, et adresser mes vœux les plus chaleureux à ses 160 élèves, qui apprennent la langue grecque avec un enthousiasme qui nous touche tous.

Madame la Ministre, je vous souhaite la bienvenue à Athènes ainsi qu’un séjour bénéfique et productif.

April 15, 2024