Ν. ΚΟΤΖΙΑS : Aujourd’hui, nous avons eu une grande coopération, la coopération tripartite entre la Palestine, Chypre et la Grèce. Nous avons discuté de la coopération entre les trois pays sur des questions d’intérêt politique. Nous sommes convenus d’une réunion de nos directeurs politiques, afin de préparer la prochaine rencontre des ministres, en janvier 2017. L’objet de notre rencontre sera la situation stratégique de la région, la création de structures de sécurité et de stabilité ainsi que la coopération dans toute une série de domaines, de l’éducation au tourisme en passant par la création de coopérations économiques dans l’intérêt de nos peuples. Nous avons également discuté de la nécessité de créer une stratégie commune quant à l’application générale de la loi internationale et des règles internationales qui constituent le socle de la politique étrangère des trois parties.
JOURNALISTE : Comment la partie palestinienne perçoit-elle cette initiative ?
Ν. ΚΟΤΖΙΑS : La partie palestinienne est, je crois, très satisfaite, car c’est une initiative tripartite qui s’éloigne des enceintes traditionnelles et qui a des conséquences positives pour chaque pays participant.
JOURNALISTE : Est-ce que des objections ont été exprimés du côté d’Israël ?
Ν. ΚΟΤΖΙΑS : Nous ne demandons l’avis de pays tiers et d’ailleurs nous n’avons pas demandé l’avis de pays tiers lors de la mise en place de la coopération tripartite avec Israël. De manière générale, la règle est – et nous le réitérons – que ces rencontres tripartites ne se retournent contre aucun pays, elles sont assorties d’un agenda positif et non négatif, qui permet de développer l’économie, la société et la coopération politique des trois parties.
September 22, 2016