Ν. KOTZIAS : Pour la troisième fois au cours de ce dernier mois, j’ai briefé les partis du Parlement hellénique, cette fois lors d’une séance spéciale du Conseil national sur la politique étrangère, qui est la deuxième réunion que nous tenons sur Chypre.
Nous sommes convenus du fait que nous soutenons une solution fonctionnelle, efficace et rationnelle à la question chypriote, ce qui signifie une Chypre sans armée d’occupation, une Chypre sans garanties.
Nous sommes convenus par ailleurs d’étendre l’échange d’avis entre les partis et les experts de chaque parti et de garantir la meilleure coopération possible entre nous.
Le règlement de la question chypriote est fondé et doit se fonder sur l’unité de notre pays qui se tient aux côtés du peuple chypriote et du gouvernement chypriote.
Nous avons par ailleurs discuté des préparations qui se font en vue des rencontres des 9 et 12 janvier à Genève. J’ai décliné les problèmes pratiques qui se présentent à nous et la façon dont le gouvernement grec essaye de les résoudre.
JOURNALISTE: Monsieur le ministre, souhaitez-vous envoyer un message au pays voisin?
Ν. KOTZIAS: Ce que nous souhaitons c’est un pays le plus démocratique et le plus européanisé qui soit. Nous voulons avoir un voisin qui ne fasse pas preuve de nervosité et qui prenne conscience du fait qu’il est dans son intérêt à long terme de soutenir le droit international plutôt que de le saper.
Je vous remercie.
December 24, 2016