Déclarations du ministre des Affaires étrangères, S. Lambrinidis et de son homologue chypriote, Er. Kozakou Markouli à l'issue de leur rencontre (Athènes, 11.8.11)

Points principaux:

•    La coopération et la coordination entre la Grèce et Chypre dans tous les domaines constituent la pierre angulaire de la politique gouvernementale. L’atteinte d’une solution globale, fonctionnelle, convenue et durable à la question chypriote dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et du statut de Chypre en tant qu'Etat membre de l’UE demeure une priorité de premier rang pour la Grèce.
•    Ces derniers temps, la Turquie multiplie ses menaces à l’encontre de Chypre, en réagissant au droit souverain acquis de la République de Chypre de valoriser ses ressources naturelles. Au lieu d’essayer de justifier ses actions illégales, en invoquant des traités dont elle ne respecte pas les dispositions ou qu’elle ne signe pas, elle devrait montrer concrètement qu’elle respecte l’ordre international légal. Au lieu de menacer de prendre des mesures pour soi-disant protéger ses intérêts légaux, elle devrait prendre conscience du fait que cette rhétorique restera lettre morte. Il faut qu'elle adopte enfin la Convention sur le droit de la mer, comme l'ont fait des centaines de pays dans le monde, et qu'elle libère enfin les négociations afin de résoudre la question chypriote.

[Concernant la question relative au livre publié par un ancien cadre du ministère turc des Affaires étrangères sur les contacts exploratoires :]
•    Aucun gouvernement grec n’a jamais passé un tel accord avec la Turquie. Le droit international confère à la Grèce le droit d’étendre ses eaux territoriales, au moment et à la manière dont elle l'entend, et tous les gouvernements grecs, quels qu’ils soient, ont déclaré que ce droit était explicitement valable.

August 11, 2011