« C'est probablement la première fois dans l’histoire de l'OTAN que cette organisation est confrontée à des crises aussi nombreuses affectant en même temps son voisinage sud et oriental. Il est très important que la Grèce prenne position en tant qu'ancien Etat membre de l'OTAN afin de ne pas simplement préserver sa crédibilité au niveau international, mais aussi renforcer sa position à l'égard des questions d'intérêt pour elle, des questions nationales, des questions liées à Chypre, aux relations gréco-turques, à l'Egée et à la Méditerranée orientale. Car il est très important de préserver les conditions de la puissance et de la sécurité nationales, notamment à l'heure actuelle où nous menons une négociation très dure sur le programme d'ajustement et le passage à une autre étape.
En réponse à une question de la presse concernant les négociations avec la Troïka :
« La négociation avec la Troïka et essentiellement avec nos partenaires européens et le Fonds monétaire international, est extrêmement difficile, comme je l'ai affirmé, car la négociation ne porte pas seulement sur le parachèvement des formalités techniques du programme qui arrive à sa fin, mais aussi sur la mise en place du cadre politique de la nouvelle étape que nous allons franchir. Cela revêt une très grande importance pour l'économie nationale, pour toute famille, pour toute entreprise, pour tout employé, pour tout chômeur. La situation politique à l'intérieur du pays est le plus grand problème. Le front intérieur n'aide pas le gouvernement dans cette négociation. J'ai écouté ce qu'a affirmé l'opposition à son niveau le plus élevé, laquelle a reconnu que ce problème ne concerne pas le gouvernement, mais le fait que la cote de popularité de l'opposition est très élevée dans les sondages. Qu'est-ce que cela signifie? Cela signifie que le pays et les citoyens sont en difficulté. Nous devons y réfléchir de nouveau afin d'envisager cette situation du point de vue approprié ».
December 2, 2014