Déclarations du vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, E. Vénizélos et du ministre de la Défense de la République de Chypre, F. Fotiou

Déclarations du vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, E. Vénizélos et du ministre de la Défense de la République de Chypre, F. FotiouE. VENIZELOS : J’ai eu le plaisir d’accueillir aujourd’hui au ministère des Affaires étrangères mon cher ami, le ministre de la Défense de la République de Chypre avec lequel nous avons fait le bilan des questions d’intérêt commun. Je l’ai briefé sur mes derniers contacts à Ankara, à Majorque et à Bruxelles et nous avons de nouveau tous les deux confirmé que la Grèce et Chypre, deux Etats membres indépendants de l’ONU et de l’Union européenne, agissent, dans l’espace géographique unique de la Méditerranée orientale, en fonction du même sentiment de responsabilité historique en vue de garantir la sécurité et la stabilité dans cette région, ce qui est important non seulement pour nous, mais aussi pour tout le monde.

L’existence, la sécurité, l’indépendance, la personnalité légale internationale de la République de Chypre constitue un bien fondamental de l’Hellénisme. Un bien que nous sommes déterminés à sauvegarder à tout prix.

On aurait tort de dire qu’il existe, dans le cadre de notre politique nationale, une priorité plus grande que celle de la question chypriote et de l’atteinte d’une solution politique.

La question chypriote est un facteur catalyseur pour toutes les questions ayant trait à notre politique nationale et dans l’élaboration de nos politiques à l’égard de cette question nous sommes guidés par les liens fraternels nationaux qui unissent nos deux pays.

F. FOTIOU : Je vous remercie monsieur le vice-premier ministre. C’était un grand plaisir pour moi de me trouver aujourd’hui au ministère des Affaires étrangères.
L’occasion m’a été offerte d’aborder avec le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la République hellénique toute une série de questions, comme les derniers développements relatifs à la question chypriote, la ZEE, les provocations des Turcs ainsi que la question importante du Partenariat pour la paix, une initiative à laquelle, comme vous le savez, nous avons décidé à adhérer.

Inutile de dire que les relations entre les deux pays sont excellentes, mais en ces moments difficiles pour l’Hellénisme, Chypre et la Grèce doivent agir en coordination et faire preuve d’unité et d’un esprit collectif en vue de relever ces grands défis.
Je suis convaincu, monsieur le vice-premier ministre, cher ministre, que nous allons dans le bon sens.

July 23, 2013