Chers collègues,
Mesdames et Messieurs,
C'est un grand plaisir pour moi d'avoir l'occasion de m'adresser à nouveau au Parlement grec. Les séances d’information régulières sont particulièrement importantes.
Comme vous le savez, j'ai informé les représentants des partis politiques il y a quelques jours et je suis bien sûr prêt à répéter le processus d'information autant de fois que vous le jugerez nécessaire.
Car les temps sont difficiles, les défis sont constants. Mais je pense qu'avant de commencer à en parler, je dois vous remercier, au nom du gouvernement, pour le rôle que vous jouez vous aussi dans le soutien et la promotion de nos positions nationales, en contrant les efforts constants visant à ternir l'image de notre pays.
Vous défendez nos positions au sein des différents forums parlementaires, à la session parlementaire de l'OTAN, au Conseil de l'Europe, à l'OSCE, et votre contribution est cruciale, je vous demande donc chaleureusement de poursuivre ce travail.
Mon objectif aujourd'hui est de vous informer des initiatives que nous avons prises dans la région plus élargie et des défis auxquels nous sommes confrontés.
Je commencerai par évoquer notre voisinage. Tout d'abord, les Balkans occidentaux, que j'ai visités récemment.
Mais l'actualité nous oblige, dans notre région, à axer notre attention d'abord sur le comportement provocateur turc, qui prend chaque jour de nouvelles dimensions.
Des choses qui, il y a quelques années, voire moins de quelques années, auraient été considérées comme pittoresques ou impensables, font désormais partie de l'ordre du jour du comportement du pays voisin.
Le dernier exemple que vous avez vu est la carte bien connue contestant la souveraineté grecque sur la moitié de la mer Égée et la Crète.
Je finirai par prendre comme un compliment pour moi le fait que la souveraineté grecque sur les îles de Corfou et de Paxos ne soit pas contestée.
Bien sûr, nous signalerons les choses inacceptables à nos alliés. Nous signalerons le comportement de notre voisin, chose que nous faisons déjà. Nous avons fait savoir très clairement que ce comportement n'est en aucun cas acceptable. Mais il est utile de le signaler à nos partenaires pour dissiper toute illusion.
La deuxième chose que je veux mentionner est la situation en Ukraine. Hier, j'étais à Odessa pour la deuxième fois depuis le début de l'invasion russe, la troisième fois ces derniers mois, pour exprimer le soutien de la Grèce à une ville qui est inextricablement liée à notre histoire, à la révolution grecque. Mais aussi une ville, un très grand port qui est crucial pour la sécurité alimentaire de l'humanité.
L'occasion m’a été offerte d’y rencontrer des membres de la communauté grecque d'Odessa et des Grecs qui ont quitté Marioupol.
Je tiens à vous dire que je les ai assurés que notre pays fera tout ce qui est en son pouvoir pour aider la communauté grecque d'Ukraine.
Et bien sûr, je leur ai transmis notre position commune selon laquelle le pays agira toujours sur la base du droit international et du droit international de la mer.
Et que le respect de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de tous les États est pour la Grèce l’ évangile de sa politique étrangère et c'est l'agenda en fonction duquel nous avançons dans le cadre de notre candidature au Conseil de sécurité des Nations unies.
Mesdames et Messieurs, l'environnement, l'environnement géopolitique est en constante évolution, vous le savez. Je pense donc que notre discussion peut présenter un intérêt particulier, tout comme le partage d’informations.
Merci beaucoup, monsieur le Président.
July 13, 2022