Discours liminaire du Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, M. Bolaris, lors du point de presse sur les questions relevant de la diplomatie religieuse / ecclésiastique (MAE, 10.01.2019)

«Je vous souhaite la bienvenue, une bonne année, une bonne santé. J’aimerais avant tout vous remercier de votre présence. J’aimerais également souhaiter la bonne année au pays et au peuple grec et à chacun de vous personnellement.

Cette rencontre d’aujourd’hui s’inscrit dans le cadre d’une initiative qui a commencé au ministère et qui concerne les questions relevant de la diplomatie religieuse / ecclésiastique.

Il est clair que la politique douce, la politique dans le domaine de la culture, de l’éducation, des arts, des questions ecclésiastiques est une politique ouvrant des voies de communication entre les peuples, les pays, les Etats. C’est une politique qui aide par la suite l’entreprenariat, le commerce, les entreprises, le tourisme à se développer davantage. C’est par conséquent la politique douce qui facilite les gouvernements et les politiques à affronter avec plus de facilité les questions difficiles, le noyau dur des politiques et des problèmes qui existent entre les pays. Ce sont des choses qui vont de soi.

Le deuxième point que j’aimerais soulever est que l’Hellénisme œcuménique a un réseau exceptionnel sur les cinq continents. C’est un réseau d’hellénisme – grec et chypriote – un réseau d’Orthodoxie et à côté de cela les réseaux exceptionnels existent et font opérer d’autres réseaux d’autres peuples avec lesquels l’Hellénisme entretient des relations historiques et peuvent coopérer.

La science moderne affirme que le réseau aujourd’hui est sans doute l’arme la plus précieuse que l’on puisse utiliser dans tous les domaines, non seulement dans le domaine politique et entrepreneurial, mais aussi dans le commerce, les arts et la culture. Nous avons un réseau exceptionnel. Nous relions ces deux réseaux et nous constatons que nous devons travailler pour promouvoir des actions de « politique douce » en coopération avec les réseaux existants afin d’intervenir sur la scène internationale pour les questions de politique douce, mais aussi les questions touchant le noyau dur de la politique.

C’est dans ce sens qu’œuvre le ministère avec l’organisation, jusqu’à présent, de cinq rencontres qui s’intègrent dans une logique d’ « osmose » avec des personnes qui connaissent bien ces questions et y travaillent.

Nous avons eu quatre rencontres avec des personnes du secteur ecclésiastique, de l’Hellénisme œcuménique, à savoir des personnalités du milieu ecclésiastique et universitaire et aussi des intellectuels. Quatre de ces rencontres ont eu lieu à Athènes et une à Thessalonique. La cinquième rencontre, qui a eu lieu hier dans cet espace, était une rencontre qui a réuni des représentants de toutes les religions qui ont un siège, des espaces et des communautés à Athènes. A savoir des Catholiques, Protestants, Musulmans, Sunnites et Chiites, Assyriens, Coptes, Arméniens et Juifs.
Nous avons eu une rencontre exceptionnelle, une rencontre initiale. Nous voulons, pour les prochaines semaines, avoir une rencontre qui se tiendra désormais – puisque nous avons fait la réunion préparatoire – dans les différents fora, sous la forme d’une conférence. Que les diverses parties prenantes, les personnalités viennent contribuer à cette manifestation en apportant leur point de vue, leurs propositions et idées par rapport à l’objectif que nous nous sommes fixés au ministère des Affaires étrangères.

Nous voulons que les portes de la Grèce, du ministère des Affaires étrangères soient ouvertes à ceux qui se trouvent sur le territoire grec, aux horizons de l’Hellénisme œcuménique afin que nous puissions avoir la meilleure coordination et intervention possible dans les questions qui sont choisies. A savoir des questions ecclésiastiques ou religieuses ou encore des questions concernant l’environnement et le changement climatique, la culture, l’éducation, le sport.

Nous avons demandé à tous nos invités – la liste est longue avec environ 60 – 70 personnes présentes lors de ces cinq réunions, 15 interlocuteurs à chaque fois – à ce qu’ils contribuent à la création des meilleures conditions possibles pour l’exercice d’une diplomatie venant confirmer l’action positive et l’intervention du pays sur la scène internationale. Un pays qui croit aux relations de bon voisinage, à l’amitié, aux bonnes relations et qui souhaite les promouvoir à tous les niveaux. Et nous au ministère avons dans notre portefeuille les domaines et actions relevant de la politique douce et c’est dans ce cadre que nous intervenons.»

January 10, 2019