Le ministre délégué aux Affaires étrangères, Miltiadis Varvitsiotis a souligné la nécessité d’une coordination commune immédiate concernant le certificat européen de vaccination lors du Conseil des Affaires générales de l’UE qui s’est tenu aujourd’hui en ligne en raison des restrictions imposées par la pandémie de Covid-19. Dans le même temps, il a informé ses homologues de l’attitude provocatrice et transgressive de la Turquie en Egée.
Dans le cadre de la préparation du sommet extraordinaire des 25 et 26 février, M. Varvitsiotis, en se référant à la proposition du Premier ministre portant sur le certificat européen de vaccination, a invité ses homologues à accélérer les procédures, au vu notamment de l’ouverture de la saison touristique. Après avoir noté que dix pays ont d’ores et déjà mis en place un certificat de vaccination, il a souligné que l’absence de consensus sur le contenu et l’usage du certificat signifierait une régression pour l’UE.
En ce qui concerne l’évolution des vaccinations au sein de l’UE, le ministre délégué a indiqué que : « la pression exercée sur les sociétés fournissant les vaccins semble porter ses fruits et nous aimerions voir la Commission agir rapidement pour ce qui est des autres sociétés se disant prêtes à fournir des vaccins afin qu’il n’y ait aucun problème d’approvisionnement à l’avenir ».
En outre, en ce qui concerne la discussion sur la politique européenne de sécurité et de défense et les relations du « voisinage sud » qui se tiendra dans le cadre du sommet, M. Varvitsiotis a informé ses homologues de l’attitude provocatrice de la Turquie ces derniers jours, tant au niveau de la rhétorique que sur le terrain avec l’émission d’un nouveau Navtex et les activités du navire de recherche « Cesme » en Egée. Il a d’ailleurs noté qu’ en vue du sommet de mars l’UE devrait se pencher sur la tension croissante d’Ankara alors que les contacts exploratoires ont commencé.
February 23, 2021