Lors de la première discussion devant les commissions compétentes du Parlement hellénique sur le projet de loi sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, le ministre délégué aux Affaires étrangères, Miltiadis Varvitsiotis a déclaré, entre autres choses : « Notre pays doit faire face au défi du Brexit avec optimisme, non avec crainte et lamentation, comme une Europe qui est secouée par ses contradictions internes, mais en tenant compte de la dimension historique, à savoir que nous entretenons une relation historique traditionnelle avec la Grande-Bretagne, qui est l’un des principaux partenaires commerciaux, économiques et touristiques, que nous avons une position traditionnellement forte, de nombreuses relations culturelles et ces relations nous devons, au lendemain du Brexit, les faire revivre à travers le développement des contacts bilatéraux ».
M. Varvitsiotis a évoqué la rencontre entre le Premier ministre et le Président Trump à la Maison Blanche. Plus précisément, en réponse à une critique de l’opposition, il a indiqué : « Kyriakos Mitsotakis, lors d’une période difficile pour nos questions nationale et la région élargie, a su montrer, grâce à son attitude, qu’il tient parole et a un rôle à jouer et qu’il défend nos droits souverains à tous les niveaux et par tous les moyens ».
Il a par ailleurs rappelé la position fâcheuse dans laquelle s’est retrouvé par le passé Alexis Tsipras, lorsqu’il a visité les Etats-Unis et qu’il avait dit regretter vivement certaines déclarations sur le Président Trump. « Au contraire », a-t-il continué, « nous traversons une période lors de laquelle la défense de nos droits souverains nationaux, la mise en valeur du rôle de la Grèce en tant que pilier de stabilité dans la région, le développement de relations multilatérales avec tous les pays de la région et, bien entendu la stabilité avec laquelle nous servons nos relations stratégiques avec les Etats-Unis, sont les principaux axes de notre politique étrangères. Cela est apparu clairement hier ».
« Pour nous », a-t-il conclu, « la relation stratégique avec les Etats-Unis n’est pas un élément nouveau de notre politique, mais il a toujours existé pour ce qui est de cette pierre angulaire de la politique étrangère du pays. Et nous sommes heureux de constater que tous ceux qui ont fait la guerre à cette relation stratégique, sont ceux qui la soutiennent aujourd’hui ».
January 8, 2020