Extrait de l’interview accordée par le ministre délégué aux Affaires étrangères, Miltiadis Varvitsiotis, à la station radio « ALPHA » et à la journaliste Lora Ioannou (05.10.2020)

Le ministre délégué aux Affaires étrangères, Miltiadis Varvitsiotis s’est référé au gain retiré par la partie grecque du dernier Conseil européen, lors d’une interview accordée à la station radio « Alpha » et à la journaliste Lora Ioannou.

Plus particulièrement, M. Varvitsiotis a souligné que la partie grecque a réussi à inclure, dans le texte final, des références très explicites correspondant à ses objectifs. Il a évoqué spécifiquement la possibilité d’activer les sanctions à l’encontre de la Turquie, en cas d’actions unilatérales ou de provocations, l’arrêt des violations des droits souverains de la République de Chypre, la création du cadre des différends gréco-turcs, afin que ceux-ci ne concernent que la délimitation des zones maritimes et, enfin, la question de Varosha qui a été incluse pour la première fois.

Dans ce même contexte, il a souligné que les conclusions du Conseil permettent d’envoyer un message clair à Ankara. À savoir que la Turquie peut choisir entre deux voies. La première est celle de la normalisation de ses relations avec l’Europe, qui passe à travers la normalisation de ses relations avec la Grèce et Chypre. La seconde est celle de l’éloignement du cadre européen, qui conduira à de graves sanctions économiques à l’encontre de la Turquie.

Enfin, répondant à une question concernant le lancement des contacts exploratoires, le ministre délégué a indiqué : « jusqu’à présent la Turquie ne donne pas de date concernant les contacts exploratoires, ce qui fait qu’elle doit assumer le coût du non déroulement de ces contacts exploratoires. Le cadre est très clair et dorénavant tout retard est à sa charge ».

October 5, 2020