« En ce moment où la politique étrangère et de défense commune de l'UE est renforcée, la Grèce est en première ligne », a déclaré le ministre délégué aux Affaires étrangères, Miltiadis Varvitsiotis, lors d’une interview accordée aujourd'hui à « Parapolitika 90.1 » et au journaliste Panagiotis Tzenos.
Il a notamment noté que la Grèce, qui subit quotidiennement la menace du révisionnisme en mer Égée du fait de la provocation turque, ne peut maintenir une politique de distances égales et est solidaire de l'Ukraine.
M. Varvitsiotis a également souligné que notre pays fait pression pour que les sanctions soient appliquées de manière uniforme par tous les pays de l'UE et de l'OTAN, afin que certains partenaires de l'OTAN, comme la Turquie, ne bénéficient pas du développement de relations privilégiées avec la Russie.
En ce qui concerne l'attitude de l'Europe, le ministre délégué a souligné qu'au niveau de la politique étrangère et de défense commune, nous vivons des moments historiques, l'UE réagissant de manière rapide, décisive et unie, et a souligné le changement majeur de la politique de l'Allemagne, qui s'équipe et investit dans le système de défense européen. Il a même noté que les sanctions créent des secousses et de l'anxiété à Moscou et qu'il s'agit là d'un signal fort de l'UE, qui ne peut être soumise à un chantage en raison de sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie.
Enfin, le ministre délégué s'est dit très préoccupé par la menace du président Poutine d'utiliser des armes nucléaires, déclarant que la menace nucléaire était exprimée pour la première fois en public et avec une telle clarté, ce qui devrait nous faire prendre conscience du danger que représente cette guerre de M. Poutine pour la sécurité mondiale.
February 28, 2022