Dans son intervention lors du débat sur la Syrie engagé dans le cadre de la réunion du conseil informel des ministres des Affaires étrangères de l’UE, le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Evangelos Vénizélos a décliné les positions principales suivantes :
- Notre point de départ est bien clair : nous condamnons tous de manière ferme le recours aux armes chimiques, ce qui constitue un crime abominable et nous voulons que tout soit conforme au droit international.
- Nous nous sommes fixés un objectif clair : sauvegarder le processus politique, la perspective de Genève II. Il existe toutefois deux grandes difficultés. La première est l’incapacité du Conseil de Sécurité de prendre des décisions. La deuxième difficulté et la plus essentielle, est la situation complexe et contradictoire en Syrie avant et après le recours aux armes chimiques. Il n’est pas facile d’élaborer une stratégie globale au niveau de la communauté internationale en vue de parvenir à une solution politique durable à la question de la Syrie.
- Toutefois, c’est cela justement que nous devons faire, si nous voulons sauvegarder l’existence de l’Union européenne en tant qu’entité politique, ainsi que le partenariat euro-atlantique.
- Tel est le véritable obstacle ainsi que notre véritable devoir : discuter et décider non seulement de notre réponse face à ce crime, mais aussi de la stratégie globale que nous devrons élaborer au sujet de la Syrie, une stratégie qui conduira à une véritable solution.
September 6, 2013