Extraits de l’interview du ministre délégué aux Affaires étrangères, Miltiadis Varvitsiotis, à la station de radio Parapolitika FM 90.1 (24.08.2021)

« La Grèce ne deviendra pas un pays d'afflux massif de réfugiés et de migrants, comme en 2015 », a déclaré le ministre délégué aux Affaires étrangères, Miltiadis Varvitsiotis, dans une interview accordée à la station de radio PARAPOLITIKA FM 90.1 et au journaliste Thanasis Fouskidis.  Comme il l'a ajouté, « notre différence avec l'opposition est que nous ne croyons pas à la logique de portes ouvertes qui a été appliquée en 2015. »

Dans le même temps, M. Varvitsiotis a indiqué que le processus d'évacuation de l'Afghanistan et de retrait des forces américaines et alliées était difficile pour de nombreux pays européens et ce fait devrait poser des problèmes au niveau européen. Il a par ailleurs fait remarquer que l'Europe n'était pas prête à faire face à une nouvelle crise migratoire due à l'Afghanistan, car elle ne dispose pas d'une politique migratoire commune lui permettant de protéger ses frontières et de traiter les questions relatives aux droits de l'homme.

Concernant les nouvelles mesures pour les non-vaccinés, M. Varvitsiotis a souligné que « les non-vaccinés ne peuvent pas entraîner la société dans de nouveaux confinements ou de nouvelles mesures restrictives. Nous devons comprendre qu'à partir de maintenant, il faudra que chacun assume ses responsabilités à titre individuel.  Nous ne parlons pas d'une société aux deux tiers divisée entre les vaccinés et les non-vaccinés. La vaccination est une question de respect du droit fondamental, qui n'est autre que la protection de la santé publique ».

August 24, 2021