CRISE AU MOYEN-ORIENT
➡Il s'agit d'une équation non résolue, qui a été le résultat de faits historiques extrêmement graves.
➡Nous devrons voir si les actions qui ont eu lieu auront un effet domino pour l'ensemble de la région. Nous devrons voir si les trois composantes le Hezbollah, les Houthis et le Hamas se coordonneront pour mener des frappes à l'intérieur ou à l'extérieur d'Israël. Et quelle sera la réaction d'Israël.
➡En ce qui concerne les conséquences pour la Grèce, il est évident que cette escalade créera des problèmes majeurs pour la paix dans la région et au niveau international, elle créera également des problèmes concernant la situation humanitaire dans la région.
➡Le gouvernement grec, l'État grec, a adopté une position de principe sur les questions relatives au Moyen-Orient.
➡Nous nous attendons à une augmentation des flux migratoires et, bien sûr, il y a des problèmes liés à la chaîne d'approvisionnement.
➡D’emblée, nous avons supporté la situation en fonction du droit international et c'est pourquoi, aujourd'hui encore, nous avons réussi, comme peu de pays l'ont fait, à être en mesure de nous entretenir avec tous les acteurs actifs dans la région.
➡Notre objectif est que la Grèce en sorte aussi indemne que possible et que nous sortions tous de cette crise le lendemain sans conséquences aussi dramatiques pour le monde entier.
TÜRKIYE
➡Nous continuerons à travailler en faveur d’une situation de calme et de sécurité. Sans être naïfs dans notre approche et sans renoncer à nos droits souverains, nous devons discuter avec nos voisins des choses difficiles également.
➡ Notre objectif est de continuer à avoir une bonne coopération en matière de migration, une bonne coopération en matière d'entreprenariat. Nous devons développer des actions telles que la procédure d’octroi de visas sur place sur dix îles pour les visiteurs turcs, qui a été autorisée par la Commission européenne en dérogation au traité de Schengen, grâce justement au fort capital diplomatique de la Grèce.
➡Sur la question de Kassos, il y a eu une énorme désinformation. La réalité est que le navire de recherche italien a accompli ses recherches comme prévu et même au-delà de ce qui était prévu.
➡Il n'y avait aucun risque d'incident avec la Türkiye. Dès le premier instant, les canaux de communication, qui existent à tous les niveaux, ont fonctionné afin de désamorcer la tension, de permettre le retrait des navires turcs et d'achever les recherches.
➡Il n'y a pas eu de reconnaissance directe ou indirecte d'une revendication turque. La Türkiye n'a pas donné l'autorisation de mener ces recherches. Aucune autorisation n'a jamais été demandée. En outre, aucune autorisation de ce type n'est requise en vertu du droit international.
QUESTION CHYPRIOTE
➡L'inaction et l'inertie à l’égard de la question chypriote ont malheureusement conduit la Türkiye à des positions plus extrêmes, c’est-à-dire à la recherche, de sa part, d'une solution à deux États et d'une égalité souveraine. Une telle solution n'est pas acceptable pour la Grèce.
➡Nous œuvrons en faveur d’une Fédération bi-zonale et bi-communautaire dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.
➡L'année dernière, grâce à nos actions, une initiative majeure a été prise de la part des Nations Unies et personnellement par le Secrétaire général, à travers aussi la nomination de l'envoyée personnelle, Mme Olgin, de sorte qu'à l'heure actuelle, la question chypriote est considérée comme une priorité majeure parmi les crises mondiales.
➡Les bonnes relations gréco-turques sont également favorables à la cause chypriote.
➡Un optimisme prudent. La prochaine période sera extrêmement critique et importante pour la question chypriote.
BALKANS
➡ La Grèce a toujours joué un rôle moteur dans l'adhésion des pays des Balkans occidentaux à l'Union européenne.
➡ Il en va de même pour la Macédoine du Nord et l'Albanie, mais il ne faut accorder des concessions par rapport à des principes fondamentaux que sont l'État de droit, la démocratie et le respect des accords conclus.
August 1, 2024