Extraits du discours du ministre délégué aux Affaires étrangères, Miltiadis Varvitsiotis, lors du débat au sein du parlement sur l’amendement instituant le visa étudiant (Athènes, 17.12.2020)

Lors du débat au sein du parlement au sujet de l’amendement au projet de loi du ministère de l’Education sur « Le Système national d’enseignement professionnel, de formation et d’apprentissage tout au long de la vie », le ministre délégué aux Affaires étrangères, Miltiadis Varvitsiotis, a présenté les perspectives offertes pour notre pays par  l’introduction du visa étudiant.

« Notre objectif est, à travers cet amendement relatif au visa étudiant, de promouvoir la Grèce en tant que Centre de formation international », a indiqué le ministre délégué aux Affaires étrangères qui a entrepris l’initiative y relative en coopération avec le ministère de l’Immigration et de l’Asile.

Ladite réglementation législative s’intègre dans le cadre de la stratégie plus générale du gouvernement visant à favoriser l’ouverture du  système éducatif grec à l’international et à augmenter le nombre de visiteurs dans notre pays.

Comme M. Varvitsiotis l’a affirmé, avec cet amendement les procédures bureaucratiques sont simplifiées permettant ainsi aux étudiants de pays tiers de suivre les programmes d’études de l’éducation publique et privée même en période estivale.

Il s’est également référé à l’ambition du gouvernement d’exporter la culture et l’éducation grecques. « Nos exportations immatérielles sont souvent bien plus importantes que nos exportations de matériaux et de produits. Et je pense qu’en aidant ces personnes afin qu’elles puissent venir étudier en Grèce nous faisons un pas important dans ce sens », a-t-il signalé.

Dans son discours, M. Varvitsiotis a présenté le cadre de modernisation du régime de visas  mis en œuvre au ministère des Affaires étrangères, lequel comporte le visa d’affaires (introduit au début de l’année), le visa étudiant qui est institué aujourd’hui, tandis que la prochaine étape sera l’institution du visa numérique en vue d’attirer les personnes actives dans le domaine de la technologie de pointe.

Enfin, se référant  à l’objection d’inconstitutionnalité qui a été soumise au sujet de la ratification de l’accord portant sur la Fondation de Jeunesse gréco-allemande qui est inclus dans le projet de loi en question, le ministre délégué aux Affaires étrangères a souligné que les réactions de l’opposition sont exagérées.

Il  a souligné qu’il  était important d’élargir nos relations avec l’Allemagne tant dans le cadre de l’UE qu’au niveau bilatéral, mais aussi sur la base de la compréhension mutuelle à l’égard des questions historiques qui sont douloureuses pour nos deux   pays.

Comme il l’a affirmé, « la promotion, la reconnaissance formelle et le fonctionnement de la Fondation de Jeunesse gréco-allemande permettra dans une large mesure de comprendre et de connaître l’histoire, ainsi que d’accepter les événements  tragiques du passé historique pour que les prochaines générations disent « Plus jamais !».

December 17, 2020