MODERATEUR : La Grèce est actuellement confrontée à de très sérieux défis que pose la Turquie. Quelle est, selon vous, la raison de tout ce discours tendu d'Ankara en ce moment ?
N. DENDIAS : Eh bien, merci de me poser la question évidente à laquelle toute personne se souciant de la Grèce s’attendait, et pas seulement de la Grèce, mais aussi de la paix et de la stabilité dans cette région très importante du monde.
Mais malheureusement, je ne peux pas vous fournir beaucoup d'informations dans le sens où nous ne pouvons pas comprendre pourquoi la Turquie adopte la position qu'elle adopte.
Selon nous, la voie à suivre pour la Turquie est de rester un allié dans le cadre de l'OTAN, et un pays qui aimerait se rapprocher le plus possible de l'Union européenne, c'est-à-dire des valeurs et des principes de l'Union européenne, pas seulement du marché unique, et finalement, dans un avenir lointain, devenir également membre de l'Union européenne.
Je dois dire que ce que nous entendons, ce que nous voyons, ce qui se passe de l'autre côté de la mer Égée, c'est que la Turquie s'écarte du modèle de l'OTAN ou européen, en ce sens qu'elle prône des valeurs et agit réellement d'une manière qui va totalement à l'encontre de ce que l'on attend d'un pays moderne du XXIe siècle.
Ce que nous voyons, c'est le retour à une sorte d'approche idéologique néo-ottomane, un révisionnisme qui envisage de recréer l'Empire ottoman avec des termes comme « Mavi Vatan », qui signifie la « Patrie bleue », qui englobe la moitié de la mer Égée et une grande partie de la Méditerranée orientale.
Une menace de guerre est aussi proférée, un casus belli contre la Grèce, si celle-ci étendait, comme elle en a le droit en vertu du droit international, ses eaux territoriales à 12 miles, etc.
Les survols des îles grecques, et même de la Grèce continentale, font partie de l'agenda quotidien de ce ministère. Et d'innombrables autres provocations contre la Grèce.
Vraiment, honnêtement, je ne pense pas que ce soit quelque chose qui joue en faveur de la Turquie. Je pense que l'avenir de la Turquie - et je crois que c'est aussi ce qu'une grande partie de la société turque aimerait voir se produire - est de se rapprocher de nous, de devenir les meilleurs amis de la Grèce et de devenir finalement, dans un avenir lointain, un candidat et un État membre de l'Union européenne.
Mais, malheureusement, le chemin à parcourir est long et nous ne semblons pas nous approcher de cet objectif.
MODERATEUR : Monsieur le Ministre, est-ce que la diaspora pourrait jouer un rôle positif sur ce problème ?
N. DENDIAS : Absolument. La diaspora peut faire une énorme différence dans ce domaine. Parce que la diaspora peut agir de deux manières différentes, distinctes, mais extrêmement utiles.
Tout d'abord, défendre les positions de la Grèce. Et je dois dire que nous facilitons la vie de la diaspora dans le sens où, si nous prenons en exemple de l'Australie, ce que nous défendons est exactement ce que l'État australien défend : Le droit international, le droit international de la mer.
Lorsque l'Australie parle du défi que représente la mer de Chine méridionale dans le Pacifique, elle utilise exactement les mêmes termes, exactement les mêmes valeurs que celles que nous diffusons en mer Égée et en Méditerranée.
Ainsi, la diaspora grecque d'Australie prêche à des convertis. Mais il est important d'expliquer, de montrer les similitudes de nos positions et des positions australiennes sur les questions du droit international de la mer.
Mais aussi, à part cela, il y a autre chose : c'est l'image de la Grèce. Notre diaspora dans le monde est une diaspora réussie. Nous sommes très fiers des Grecs à l'étranger, de ce qu'ils ont accompli au cours de leur vie. Et donc, ils sont les meilleurs ambassadeurs de la Grèce.
Ce sont eux qui peuvent promouvoir l'image de la Grèce à l'étranger parce qu'ils ont réussi dans leur propre communauté.
Donc, en étant très fiers d'eux, nous leur demandons aussi de travailler pour leur mère patrie.
MODERATEUR : Oui, et à la suite de cela, comment pouvez-vous mobiliser la diaspora grecque de façon permanente et promouvoir les interactions entre les organisations grecques et australiennes ?
N. DENDIAS : Eh bien, tout d'abord, parlons du point de vue structurel. Il y a un secrétariat général, le Secrétaire général, et aussi le Secrétaire d’État aux Affaires étrangères qui sont assis à côté de moi, donc le Secrétaire d’État aux Affaires étrangères Andreas Katsaniotis, à côté de moi, et le Secrétaire général Chryssoulakis, deux de mes collaborateurs très compétents au ministère des Affaires étrangères, avec d’importants exploits à leur palmarès au sein de notre gouvernement.
Telle est la structure qui est chargée de nous mettre en contact avec notre diaspora, et elle le fait. Je dois dire que leur travail n'est pas facile, car notre diaspora se trouve aux quatre coins du monde. Mais encore une fois, ils font de leur mieux.
Et pour ce qui est des moyens que nous essayons d’utiliser, le premier et le principal moyen est que la diaspora grecque peut voter aux élections grecques. Elle peut avoir son mot à dire sur ce qui se passe en Grèce, sur les personnes élues en Grèce, sur le programme du gouvernement qui sera élu.
Et nous pensons que c'est le principal, le principal axe de connexion entre la Grèce et la diaspora. Ils ont leur mot à dire sur leur mère patrie.
Mais nous essayons également de faire beaucoup d'autres choses.
Nous avons rétabli et rendu de nouveau opérationnel le Conseil des Grecs de l'étranger, grâce auquel nous pouvons disposer d'un forum, d'une plateforme de dialogue dans laquelle la diaspora grecque s'exprime sur des questions qui la concernent.
Et nous faisons entrer notre ministère - soit dit en passant, ainsi que l'ensemble de la fonction publique grecque, mais nous parlons maintenant du ministère des affaires étrangères - dans le XXIe siècle.
Nous sommes en train de mettre en place une série d'outils numériques grâce auxquels la diaspora grecque peut entrer en contact avec le ministère, les consulats et le secteur public grec sans avoir à se déplacer, sans avoir à se rendre dans un consulat grec ou à présenter une demande en suivant un long processus bureaucratique comme c'était le cas dans le passé.
Nous avons besoin d'environ huit mois supplémentaires, mais je pense que nous y arriverons et que cela fera une différence dans la mise en contact avec la diaspora et dans la gestion des dossiers relatifs au service militaire, aux actes d’état civil et aux propriétés des Grecs de l’étranger en Grèce.
MODERATEUR : Quelles sont vos intentions en termes de campagnes de diplomatie publique pour créer un récit moderne pour le pays et promouvoir son image au niveau international ?
N. DENDIAS : Eh bien, nous essayons déjà de faire de notre mieux, mais nous partons d'une position de base : vous ne pouvez jamais diffuser de manière positive quelque chose qui n'existe pas.
La première étape consiste donc à moderniser notre pays, à moderniser la Grèce, puis à projeter cette image de la nouvelle Grèce dans le monde.
Je dois dire que la Grèce a été traitée injustement au cours de la dernière décennie, la deuxième décennie du XXIe siècle, pendant la crise de la dette. Je n'oublierai jamais, jamais de ma vie, que Mitt Romney, que je respecte en tant qu'homme politique, a utilisé la Grèce comme exemple dans sa campagne aux États-Unis, en disant que « si nous ne faisons pas ceci ou cela, nous pourrions finir comme la Grèce ».
Nous avons donc dû partir d'un point très bas. Encore une fois, je pense que maintenant tout le monde reconnaît que la Grèce a réussi à se transformer totalement.
Nous sommes considérés comme une démocratie stable, une démocratie dynamique, une économie prospère avec des réalisations brillantes, par exemple la façon dont nous avons géré la pandémie de COVID-19.
Aussi, un pays qui soutient l'Ukraine, qui soutient le droit international, qui sert de pont entre le monde arabe et l'Union européenne, entre l'Afrique et l'Union européenne.
Et je dois dire qu'au cours des prochains mois, nous souhaitons renforcer notre position dans la région indo-pacifique. J'ai visité l'Inde, je vais aller au Vietnam dans les prochaines semaines, je prévois de venir en Australie à l'automne. Le Premier ministre Mitsotakis a également placé la région indo-pacifique en tête de ses priorités.
Nous sommes donc convaincus que nous pouvons être vus comme un pays de taille moyenne, moderne et prospère, mais avec un horizon mondial.
Et la diaspora grecque est l'un de nos principaux atouts pour y parvenir.
MODERATEUR : Monsieur le Ministre, la Grèce possède une diaspora particulièrement prospère. Quelles mesures votre gouvernement met-il en œuvre pour encourager les investissements de la diaspora et pour surmonter les obstacles bureaucratiques ?
N. DENDIAS: Le deuxième est plus difficile que le premier. Il faut parfois se battre tous les jours pour l'évidence, parce que, également, la bureaucratie et les obstacles bureaucratiques sont très résistants aux forces de transformation, de modernisation.
Cela dit, je crois que le gouvernement que je sers, le gouvernement Mitsotakis, a fait beaucoup. Et nous avons un indicateur, un parmi tant d'autres que nous pouvons utiliser, et c'est le niveau d'investissement étranger en Grèce, et l'investissement de l'Australie, dois-je dire, entre autres.
Même au cours de la dernière décennie, si je parlais d'un investissement australien en Grèce de plus d’un milliard, je pense que personne ne le croirait.
Encore une fois, à l'heure où nous parlons, l'Australie est l'un des plus gros investisseurs en Grèce.
Mais nous essayons également de faciliter les investissements en provenance de l'étranger. Laissez-moi vous donner un exemple. Les dividendes des actions. L'impôt sur les dividendes en Grèce est de 5 %. Aucun autre pays européen n'applique une taxe de 5 % sur les dividendes.
De plus, nous avons un environnement fiscal stable, nous avons un faible impôt sur les bénéfices des sociétés. Et nous sommes un pays favorable aux investissements. L'année dernière, nous avons dépassé les 6 milliards d'euros d'investissements étrangers, ce qui est unique pour la Grèce.
Et nous nous présentons comme la meilleure destination d'investissement parce que ce n'est pas seulement le marché grec, le marché grec est un petit marché, c'est un marché de 11 millions de personnes. La Grèce est un point d'entrée dans l'Union européenne, dans les Balkans et en Europe centrale et orientale.
Donc, si je puis dire, notre diaspora, ses membres ont un avantage comparatif, ils connaissent le pays, ils connaissent la mentalité, 95% du temps ils connaissent très bien la langue aussi, donc notre diaspora a un avantage unique et une opportunité unique d'investir dans le pays qui sera une histoire de réussite en Europe dans les années à venir.
MODERATEUR : Permettez-moi de poser une autre question sur la diaspora en ce qui concerne les prochaines élections, et ce sera la première élection dans laquelle la diaspora votera. Dans quelle mesure cela est important ?
N. DENDIAS : Pour mon pays, c'est extrêmement important parce que nous pensons que nous avons un certain nombre de positions à présenter à notre diaspora, et parce que la diaspora est principalement composée de gens qui ont réussi, je pense que ce sont des gens qui souscriront à ces positions, les positions du gouvernement Mitsotakis.
Mais, cela dit, le plus important est de renforcer le lien avec la mère patrie. Si vous votez, si vous exprimez une opinion sur l'orientation du pays, cela signifie que vous êtes un citoyen informé de ce pays, que vous vous souciez de ce qui se passe en Grèce, que vous vous souciez de ce qui se passera en Grèce, que vous vous souciez des impôts en Grèce, que vous vous souciez de la vie quotidienne, de la politique étrangère de la Grèce, que vous vous souciez de l'image de la Grèce.
Nous considérons donc cette possibilité de vote comme le pont que la diaspora doit traverser pour renouer des liens étroits avec la mère patrie.
Bien sûr, l'avenir nous dira si nous avons raison ou tort, mais c'est ainsi que nous voyons les choses.
Et je dois dire qu'il y a une acceptation unique du vote de la diaspora grecque par l’ordre établi politique et la société grecque.
Soyons honnêtes. Depuis notre indépendance au XIXe siècle, la diaspora grecque a toujours été plus importante, beaucoup plus importante que la population grecque. C'est ce qui enrichit le pays, ce qui rend notre pays fort et fier.
MODERATEUR : Puis-je vous poser une question ? Vous avez évoqué les dix dernières années tragiques pour la Grèce et la fuite des cerveaux. Dans quelle mesure pensez-vous pouvoir inverser la tendance à la fuite des cerveaux ?
N. DENDIAS : Très, très, très confiant. Pourquoi ? Pourquoi est-ce que je dis ça ? Bien sûr, nous devons faire notre propre travail et ce que nous avons à faire, et j'en parlerai, mais je pense que tout le monde sait que la qualité de vie qu'offre ce paradis sur terre est unique.
Vous pouvez gagner plus d'argent en vivant dans les grandes capitales métropolitaines du monde, c'est certain. Mais c'est mieux de vivre en Grèce.
Et tous mes amis, tous mes amis et les personnes plus jeunes que moi qui ont travaillé à l'étranger, surtout pendant la crise, essaient de revenir. Mais nous devons les aider afin que leur niveau de vie ne soit pas abaissé lorsqu'ils reviennent dans le pays.
Nous avons donc mis en place un régime fiscal qui permet aux personnes qui ont quitté la Grèce pendant la crise et qui souhaitent y revenir de bénéficier d'un bonus, ce qui leur donnera vraiment l'impression de venir non seulement parce que la qualité de vie est meilleure, mais aussi parce qu'elles ont obtenu une meilleure offre que celle qu'elles ont déjà obtenue, par exemple, à Londres, New York, Singapour ou Hong Kong.
Et c'est ce que nous voyons se produire. Beaucoup de gens sont revenus, mais nous avons besoin de plus, parce que la vérité est que les ressources humaines, le capital humain est le facteur le plus important pour créer une histoire à succès de la Grèce d'aujourd'hui.
MODERATEUR : Vous dites que vous allez faire venir de personnes en Grèce. Quels sont les incitations économiques que vous offrez pour attirer les nomades numériques en Grèce ?
N. DENDIAS : Nous disposons d’un régime spécial. Je pense que c'est le meilleur et le plus avancé de l'Union européenne.
Tout d'abord, il est important, et permettez-moi de le dire, que la Grèce ait compris ce terme.
La Grèce a été l'un des premiers pays de l'Union européenne à s’occuper de cette question et à en comprendre l'importance. Parce que la Grèce, en même temps, doit faire face au phénomène de la migration illégale, irrégulière et encourager la migration qui aidera l'économie grecque à se développer, mais aussi les nomades numériques à s'installer en Grèce.
Mais nous l'avons fait et je pense que nous l'avons fait de manière très réussie. Et nous travaillons également de manière très positive pour les jeunes, par exemple, d'Ukraine, qui, en raison de l'invasion russe, doivent se réinstaller.
La Grèce est la destination évidente dans la région.
MODERATEUR : Monsieur le ministre, puis-je poser une question sur la promotion de la langue grecque et des études grecques à l'étranger ? Que pensez-vous de cette question et quel rôle peuvent jouer les programmes d'études grecques et les universités d'outre-mer ?
N. DENDIAS : C'est extrêmement important et je dois dire que le Secrétariat général y travaille.
Tout d'abord, notre langue est notre âme. La langue grecque n'est pas une langue ordinaire. Je tiens à dire qu'aucune langue au monde n'est une langue ordinaire, mais le grec présente un avantage supplémentaire : il témoigne d'une continuité vieille de 4 000 ans.
Et à travers les mots, les mots du grec moderne, si vous allez un peu plus loin et prenez un peu de temps pour comprendre comment ce mot en est venu à être prononcé, à être dit comme il l'est aujourd'hui, vous pouvez remonter le temps à travers 4 000 ans d'histoire fascinante, pleine de succès, d'échecs, de défaites, de victoires.
Pour nous, il est donc très important de faire connaître notre langue au monde entier. Et pas seulement pour la diaspora grecque.
Donc on a fait tout ce qu'on pouvait aussi pour créer une plateforme numérique pour faciliter l'enseignement de la langue grecque à tous ceux qui veulent essayer, je dois dire que ce n'est pas facile, ce n'est pas une langue facile, c'est le revers de la médaille. 4 000 ans d'histoire n'en font pas une langue facile à comprendre, car le même mot peut avoir un sens différent et la prononciation peut même changer ce sens.
Mais le Secrétariat général fait également beaucoup pour promouvoir l'enseignement de la langue grecque dans de nombreuses universités et écoles à l'étranger. Et nous allons essayer d'en faire plus.
Mais, bien entendu, sachez que tout ce que nous faisons dépend en grande partie de l'effort humain et moins de notre budget, qui est très, très limité pour des raisons évidentes. Nous ne sommes pas un pays riche, nous aspirons à être un pays riche, mais nous avons une culture riche, nous sommes une société riche en émotions, mais pas un pays riche en termes de budget.
MODERATEUR : Et une dernière question, votre gouvernement a lancé l'initiative « Étudier en Grèce ». Comment se déroule cette initiative ?
N. DENDIAS : Eh bien, tout d'abord, c'est une initiative très importante qui a eu lieu.
Parce que la vérité est qu'à l'heure actuelle, étudier en Grèce signifie étudier en Grèce dans des langues étrangères, principalement l'anglais, et nous verrons ensuite comment cela peut évoluer.
Maintenant, le fait même que la Grèce ait décidé qu'elle pouvait être un attrait pour les étudiants étrangers qui veulent étudier dans ce pays, je pense que c'est important.
Et je pense que la Grèce a des avantages uniques qu'elle pourrait offrir. Je l'ai déjà dit, la qualité de vie, le climat, l'environnement, la possibilité d'entrer en contact avec des sites historiques qui n'existent nulle part ailleurs dans le monde. Même le fait de voir le Parthénon au cours de sa vie est, selon moi, une réussite majeure pour tout être humain.
Nous essayons donc de mettre en place dans les universités grecques, et espérons-le à l'avenir dans les écoles grecques, la possibilité pour les étudiants étrangers de venir étudier et vivre avec nous et de comprendre notre pays et notre culture.
Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir, mais cela se passe extrêmement bien dans les premiers temps.
MODERATEUR : Monsieur le Ministre, nous terminons sur ce point, merci, nous savons que vous n'avez pas beaucoup de temps, mais merci beaucoup.
Et maintenant je donne la parole à M. Nikola Pappas pour clore la séance.
N. DENDIAS : Merci.
N. PAPPAS : Monsieur le Ministre, merci beaucoup pour votre présentation aujourd'hui, nous savons que vous êtes très pressé à ce stade, nous en sommes bien conscients, mais vous nous avez donné tant d'informations qui ont été si éclairantes et instructives.
Eh bien, Monsieur le Ministre, merci, je ne sais pas si vous voulez conclure par quelques mots, mais si c'est le cas, je dois vous donner une dernière occasion de vous adresser à la diaspora avant de conclure la séance.
N. DENDIAS : Eh bien, je ne veux pas être long, mais je dois dire que j'apprécie cette occasion unique de m'adresser à la diaspora en Australie.
Et je suis très impatient de venir en Australie et de rencontrer les expatriés en personne, car ce que nous défendons dans notre politique étrangère, c'est que nous sommes un pont, et pas seulement vers l'Afrique ou le Moyen-Orient.
Nous pensons que nous pouvons également être un pont vers la région Indo-Pacifique, avec des pays comme l'Australie qui ont des valeurs similaires et, si je peux le dire ouvertement, des intérêts similaires.
Les Australiens ont combattu en Grèce, ils ont combattu dans notre région pour les mêmes valeurs au fil des ans, pendant les guerres mondiales, et la Grèce et la société grecque ne l'oublient jamais.
Je suis donc très impatient d'aller là-bas, de visiter l'Australie, de rencontrer les expatriés et de renforcer ce processus visant à développer des liens plus forts entre la diaspora en Australie et la mère patrie.
Merci beaucoup pour cette opportunité, que j'apprécie profondément.
July 8, 2022