Vos Excellences,
Chers collègues,
Je tiens à remercier la ministre estonienne des Affaires étrangères, Mme Liimets, pour son aimable invitation à prendre la parole lors de cette réunion opportune.
La Grèce est fière de participer à l'organisation de l'événement d'aujourd'hui, aux côtés d'autres pays partageant les mêmes idées.
À cet égard, nous soutenons toute initiative visant à souligner la nécessité de faire preuve de vigilance face aux développements en Biélorussie.
Après tout, nous avons besoin d'un large débat sur la meilleure façon de traiter cette question cruciale.
Depuis le début de la crise au Bélarus, la Grèce a maintenu une position claire et cohérente,
une position fondée sur des valeurs et des principes.
Nous soutenons, avec nos partenaires, le droit évident du peuple biélorusse à un système de gouvernance démocratique.
Nous condamnons aussi fermement les graves violations des droits de l'homme et le non-respect persistant de l'État de droit par le régime de Loukachenko.
En outre, après l'atterrissage forcé du vol Ryanair à Minsk le 23 mai, nous avons clairement déclaré qu'il s'agissait d'un acte qui n'a sa place dans aucun État civilisé, un acte de piraterie d'État.
La Grèce examine actuellement cette question de manière plus approfondie, y compris la possibilité d'une nouvelle réaction à ce sujet.
Nous avons soutenu activement toutes les décisions prises par l'UE pour accroître la pression sur le régime et renforcer le soutien au peuple biélorusse.
J'ai eu l'occasion de rencontrer à plusieurs reprises le chef de l'opposition biélorusse, Mme Tsikhanouskaya, également à Athènes.
Au cours de nos discussions, j'ai réitéré le soutien total de notre pays à une Biélorussie démocratique.
Toutefois, malgré nos efforts conjoints, le régime de Loukachenko n'a montré aucune intention de modifier son comportement.
Au contraire, il a adopté des pratiques de lobbying auprès de certains États membres et de l'UE dans son ensemble, comme l'instrumentalisation des réfugiés et des migrants, afin de nous contraindre à changer de politique.
Nous ne devons pas permettre que cela se produise.
Il est important que nous continuions à mettre en œuvre une politique fondée sur des valeurs et des principes.
Il est également important que nous accroissions la pression sur Loukachenko - y compris par de nouvelles actions.
Dans le même temps, nous ne devons pas oublier que l'instrumentalisation des réfugiés et des migrants est également largement pratiquée par d'autres États.
Dans ce contexte, la nécessité d'y répondre de manière globale et collective devient évidente.
Permettez-moi de conclure en félicitant une nouvelle fois les organisateurs de l'importante manifestation d'aujourd'hui.
Je vous remercie.
October 8, 2021