Participation du ministre délégué aux Affaires étrangères, Miltiadis Varvitsiotis, aux travaux du Conseil des Affaires générales de l’UE (Bruxelles, 18 juillet 2019)

Participation du ministre délégué aux Affaires étrangères, Miltiadis Varvitsiotis, aux travaux du Conseil des Affaires générales de l’UE (Bruxelles, 18 juillet 2019)Le ministre délégué aux Affaires étrangères en charge des Affaires européennes, Miltiadis Varvitsiotis a mis en avant aujourd’hui, lors du Conseil des Affaires étrangères de l’UE, l’importance   du financement du pays à travers le nouveau cadre financier pluriannuel. Le débat a commencé dans un bon climat, tandis que M. Varvitsiotis a salué le travail de préparation en la matière accompli par la Finlande.

S’agissant du nouveau Cadre financier pluriannuel (CFP) pour la période 2012 -2027, M. Varvitsiotis a signalé la nécessité d’y apporter des clarifications concernant les nouvelles ressources propres du CFP.

Pour ce qui est de la mise en œuvre de l’agenda stratégique 2019-2024, M. Varvitsiotis a indiqué qu’il faudrait suivre de près l’état d’avancement de la réalisation desdits objectifs afin que l’approfondissement de l’Union soit couronné de succès.

En marge du Conseil, le ministre délégué s’est entretenu avec son homologue, Amélie de Montchalin. En confirmant le niveau traditionnellement excellent des relations entre les deux pays, les deux ministres ont discuté du CFP et des possibilités d’une coopération visant à la génération de nouvelles ressources propres. La ministre française a préconisé une coopération plus étroite avec la partie grecque. Enfin, les deux interlocuteurs ont longuement débattu de la question migratoire et des flux migratoires accrus, tandis qu’ils se sont accordés sur le fait qu’il s’agit d’une question européenne à laquelle on devrait faire face au niveau communautaire.

A l’issue des travaux du Conseil des Affaires générales, M. Varvitsiotis a fait la déclaration suivante :

«  Actuellement nous discutons au sein de l’Europe du nouveau Cadre financier pluriannuel, à savoir des montants issus du budget européen qui seront alloués à chaque pays  dans les années à venir. Il est certain que la Grèce participe à cette négociation tout en ayant à sa disposition des armes de négociation bien puissantes.

Premièrement, la baisse considérable de son PNB à cause de la crise économique et deuxièmement, ses efforts en matière de réformes.

Nous livrerons notre combat, d’ici à la fin de la négociation, en vue d’assurer tant des fonds pour nos agriculteurs que notre participation à un taux important au fonds de cohésion afin de pouvoir obtenir un financement suffisant pour soutenir le redressement de l’économie grecque ».

July 18, 2019