« L'enjeu de notre génération est de faire de la Grèce un pays capable de se développer rapidement, grâce au Fonds de relance », a déclaré aujourd'hui le ministre délégué aux Affaires étrangères, Miltiadis Varvitsiotis à Tripoli, où il a participé à un événement organisé par le réseau de villes « Ville durable » intitulé « Le cœur de l'Europe bat dans le Péloponnèse ». L'événement a eu lieu à l'occasion de l'inauguration du réseau « EUROPE DIRECT Péloponnèse » et fait partie de la Conférence sur l'avenir de l'Europe.
Le ministre délégué aux Affaires étrangères a notamment souligné lors de son intervention que l'argent du Fonds de relance sera canalisé dans deux directions, vers la transition numérique et la transition verte, afin que l'Europe devienne un lieu de développement technologique et un continent vert. Sur ce montant, a-t-il rappelé, la Grèce s'attend à recevoir environ 90 milliards après l'effet de levier et a souligné l'importance de l'utiliser de manière efficace et innovante.
« C'est une période où les autorités locales ont accès au financement le plus important qu'elles n'aient jamais eu, que ce soit par le biais de ressources internes, comme le programme Antonis Tritsis, ou par les programmes en cours d'élaboration dans le cadre du Fonds de relance. Nous devons être à temps et pleinement préparés à soumettre des propositions qui peuvent même aller au-delà des cadres connus », a-t-il indiqué.
Il a fait une référence particulière à la région du Péloponnèse et surtout à Megalopolis, qui sera touchée par la fermeture des unités de production de lignite, soulignant qu'il est important d'exploiter nos richesses naturelles au profit de notre suffisance énergétique, mais il est certain que les personnes touchées par la transition seront soutenues de la meilleure façon possible.
En conclusion, le ministre délégué aux Affaires étrangères a déclaré que la Grèce et l'Europe sont des notions inextricablement liées et qu'il n'y a qu'une seule réponse pour tous les Grecs quant au type d'Europe qu'ils souhaitent. « Plus d'Europe dans notre vie quotidienne, plus d’Europe en matière d’Etat social, de protection politique, de mode de travail, de sécurité à nos frontières, de structures administratives et judiciaires, de soins de santé, d’éducation », a-t-il indiqué.
A la manifestation qui s'est déroulée sous les auspices du ministère des Affaires étrangères, de la région du Péloponnèse et de l’Association centrale des municipalités de la Grèce (KEDE), a également participé M. Margaritis Schinas, vice-président de la Commission européenne chargé de la promotion du mode de vie européen, M. Kostas Tsoutsoplidis, chef du bureau du Parlement européen à Athènes, M. George Kremlis, directeur de la Commission européenne et Mme Vicky Iglesou, directrice de la Fondation Maniatakeion et responsable du réseau « EUROPE DIRECT Péloponnèse ».
Des allocutions ont été prononcées par M. Panagiotis Nikas, président du conseil régional du Péloponnèse, M. Dimitris Papastergiou, président de la KEDE - maire de Trikkaia et M. Dimitris Kamposos, président de l’Union régionale des municipalités du Péloponnèse - maire d'Argos - Mycènes.
November 4, 2021