Le ministre des Affaires étrangères, Nikos Dendias, a participé en tant qu'orateur principal à la manifestation en ligne organisée par le Conseil des relations internationales (Council for International Relations – Greece) sur le thème « Débat sur la Haute stratégie grecque » : La dimension de la politique étrangère ». La discussion a été animée par Christos Hatziemmanouil, professeur à l'Université du Pirée avec la participation également des professeurs K. Lavdas, K. Botsiou et P. Sklias.
Dans son intervention, le ministre des affaires étrangères a mis en exergue la promotion d'un nouveau concept dans la politique étrangère grecque axé sur un effort diplomatique thématique et géographique consenti à plusieurs niveaux. Répondant aux questions du panel, le ministre a souligné les principaux axes d'une planification nationale tournée vers l'extérieur et a évoqué les relations gréco-turques, les Balkans, les relations avec les États-Unis, la promotion de la coopération avec les amis et partenaires de la région et les programmes de coopération multilatérale, le droit de la mer et la délimitation de la ZEE et du plateau continental, le rôle de la Grèce dans l'élaboration des décisions de l'UE, la revitalisation des relations bilatérales avec les partenaires et alliés au sein de l'OTAN et de l'UE, ainsi que l'effort de réforme visant à moderniser le ministère des affaires étrangères, y compris à revaloriser la diplomatie publique.
S’agissant des relations gréco-turques, M. Dendias a, entre autres, indiqué : « Compte tenu du potentiel du pays, de son empreinte géopolitique et de sa position géographique, je dois dire que nous sommes plutôt satisfaits de ce qui a été réalisé pendant les deux années du gouvernement de Mitsotakis. Nous pensons que l’agressivité majeure turque, ce néo-ottomanisme qui ne nous était pas vraiment connu jusqu'à présent, a été contrée, dans la mesure où elle pouvait l'être. Nous avons pu utiliser l'agressivité turque comme une « arme » contre la Turquie elle-même, c'est-à-dire que la Turquie elle-même nous a aidés à conclure des accords et à forger des alliances. Nous sommes optimistes et pensons que nous serons en mesure à travers les mêmes tactiques et en restant constamment actifs d’élargir les horizons et finalement parvenir à ce qui est le but ultime pour le pays, à savoir la sécurité et la prospérité. »
En conclusion, le ministre a souligné qu’à la mise en œuvre de la politique étrangère contribuent sans aucun doute la croissance de l'économie, qui renforce le potentiel de visibilité et d'influence du pays, l’activité diplomatique exercée conformément au droit international et à l'ordre juridique international, ce qui fait de la Grèce un quasi-exemple pour les autres pays et un pont vers l'UE et, bien sûr, l'unanimité nationale.
June 18, 2021