Bonjour.
Je voudrais avant de commencer exprimer les profondes condoléances de la Grèce pour la tragédie en Egypte.
Le lundi 6 février à 10h30, M. Alexis Tsipras, Président du parti "SYRIZA" et de la Coalition de la Gauche, des Mouvements et de l'Ecologie, visitera le ministère des Affaires étrangères.
Il effectue cette visite dans le cadre d'une séance d'information sur des questions relevant de la politique étrangère et du fonctionnement du ministère des Affaires étrangères qui se tiendra avec la direction politique ainsi que des hauts fonctionnaires du ministère.
Le mercredi 8 février, M. Lidington, ministre britannique chargé des questions européennes effectuera un déplacement dans notre pays et s'entretiendra avec le ministre des Affaires étrangères et la ministre adjointe des Affaires étrangères.
La ministre adjointe des Affaires étrangères aura également le vendredi 3 février une rencontrera avec M. Orav, le nouveau chef de la représentation de l'Union européenne à Skopje.
M. Dollis, Secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères le mercredi 8 février à 11h00, tiendra une séance d'information à l'intention des membres de la Section parlementaire chargée de l'emploi sur des questions relatives à l'hellénisme et à la communauté grecque de l'étranger.
Enfin, l'ambassadeur M. Zepos, Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères se déplacera à Nicosie le mardi 7 février où il aura des consultations politiques avec l'ambassadeur Emiliou, Directeur général du ministère des Affaires étrangères de la République de Chypre.
C'est tout sur l'agenda et je suis prêt à répondre à vos questions.
L. BLAVERIS : Monsieur le porte-parole, une question sur le dernier acte de provocation de la Turquie et l'entrée dans les eaux territoriales grecques de la corvette "Bandirma".
Est-ce que le ministère des Affaires étrangères a procédé à certaines actions auprès de la partie turque et, si tel est le cas, quelles sont-elles ?
Merci.
G. DELAVEKOURAS : En fait, une corvette turque a transité par les eaux territoriales grecques, action qui va à l'encontre des dispositions du droit de la mer et c'est pourquoi des instructions ont été données à notre ambassade à Ankara en vue de réaliser une démarche y relative.
S. GANTONA : Ma question est la suivante: apres l'embargo mis sur l'Iran, nous apprenons que Teheran est en train de preparer un projet de loi lequel, s'il est approuve, provoquera le suspens des echanges de petrole en Europe.
Quelle est la réaction du ministère des Affaires étrangères à cet égard?
G. DELAVEKOURAS : Force est de signaler que cette question a d'ores et déjà été soulevée le 1er décembre 2011 au niveau des ministres des Affaires étrangères lors du Conseil de l'Union européenne. La Grèce, depuis, avait exprimé ses inquiétudes au sujet de l'impact de la prise des mesures de ce genre sur les économies européennes. Et cela ne concerne pas seulement la Grèce mais d'autres pays aussi dont les importations de pétrole iranien sont importantes. Cette discussion s'est poursuivie et dans le même temps les entités concernées en Grèce ont exploré et continuent d'explorer de nouvelles sources d'approvisionnement en pétrole. Il y a quelques jours, lors du dernier Conseil "Affaires extérieures" de l'Union européenne, nous avons pris une décision laquelle garantit que les contrats existants resteront en vigueur pour les cinq et demi mois à venir, tandis que la décision sur l'imposition des sanctions comprend également une clause de révision laquelle prévoit que les conditions sur le marché ainsi que les conditions d'approvisionnement seront examinées en vue d'assurer l'approvisionnement sans heurts du marché européen en pétrole.
Cela dit, il n'y a aucune autre evolution a cet egard. Nous pensons que les entites concernees en Grece ont a leur disposition suffisamment de temps pour explorer toutes les possibilites offertes et, le plus important, pour voir cette question politique avancer, a savoir voir des progres au niveau de la cooperation entre l'Iran et l'Agence internationale de l'Energie atomique. Des hauts fonctionnaires de l'AIEA se sont recemment rendus a Teheran et une nouvelle visite est egalement annoncee. Dans le meme temps, nous esperons voir des progres se realiser au niveau des negociations entre l'Iran le Groupe des Six (EU3+3) sur le programme nucleaire de ce pays.
C. PAPACHRISTOU : Concernant le même sujet. J'ai cru que la question portait sur l'hypothèse d'un suspens de la part de l'Iran des exportations pétrolières et des actions que la partie grecque devrait engager.
G. DELAVEKOURAS : Oui. Je répète qu'il n'y a pas d'évolution de ce genre. Toutefois, comme je l'ai tout à l'heure affirmé, les agences concernées en Grèce sont en train d'établir des contacts en vue de pouvoir assurer également des sources d'approvisionnement alternatives.
D. KONSTANTAKOPOULOS : Monsieur le porte-parole, en fait, nous votons en faveur des sanctions et par la suite nous entretenons l'espoir qu'il n'y aura aucun problème. Mais les données statistiques relatives à l'économie du pays sont pires que celles de la République de Weimar pendant la période 1930-1933. En d'autres termes, objectivement et indépendamment de l'opinion que chacun se forme de la situation, ce pays va droit à la catastrophe et est directement menacé par un plus grand problème relatif à son approvisionnement en carburants, en denrées alimentaires, en médicaments, etc. Comment est-il possible que le gouvernement grec consente à une mesure de ce genre sans être absolument sûr que la Grèce n'en subira les conséquences?
G. DELAVEKOURAS : La décision qui a été prise par l'Union européenne comporte des dispositions spécifiques en vue d'assurer l'approvisionnement sans heurts du marché européen en pétrole et des contacts se tiennent régulièrement en vue de pouvoir avoir accès à des sources d'approvisionnement alternatives.
D. KONSTANTAKOPOULOS : Est-ce que je peux revenir sur cette question?
G. DELAVEKOURAS : Je vous en prie.
D. KONSTANTAKOPOULOS : La Grece est en faveur actuellement de l'imposition de sanctions. Si une crise est declenchee, il y aura deux choses qui pourront influer sur la Grece. Au-dela du suspens immediat de l'approvisionnement en petrole du pays d'une part, le climat economique se deteriorera dans toute l'Europe. Le plus grand specialiste allemand en la matiere a dit sur la Deutsche Welle que :" La dette de l'Europe du sud augmentera", a savoir notre dette principalement. Et, deuxiemement, nous faisons un nouveau pas - et vous savez tres bien que ce dossier a ete evoque dans la presse internationale et un point de vue a ete formule a cet egard – vers le declenchement d'une guerre au Moyen-Orient dont les consequences seront sans precedent. Comment est-il possible que le gouvernement grec soutienne une telle mesure et pourquoi, en fin de compte, le fait-il ? Pourquoi croit-il qu'une telle mesure sera benefique? A quoi cela sert-il ?
G. DELAVEKOURAS : Comme je l'ai tout à l'heure dit - et cela est le point le plus important - nous voulons que la coopération entre l'Iran et l'Agence internationale de l'Energie atomique progresse tout comme les négociations entre le Groupe des Six et l'Iran. Nous pensons qu'à travers ces négociations pourront être données les clarifications nécessaires et que la confiance sera établie. Vous vous êtes référés à une série d'hypothèses que je n'ai pas l'intention de commenter, tandis que moi je parle sur la base des données que nous avons à notre disposition en ce moment, Je répète que les décisions de l'Union européenne ont été prises suite aux interventions de la Grèce afin que les préoccupations précises de notre pays soient prises en considération, des préoccupations tout à fait justifiées. Par ailleurs, il existe aussi cette clause de révision afin de pouvoir en tant qu'Union européenne examiner les conditions dominantes sur le marché de pétrole et assurer l'approvisionnement sans heurts du marché européen en pétrole.
D. KONSTANTAKOPOULOS : Je vois. Je poserai une derniere question. Il est tout a fait logique de prevoir des clauses. C'est une pratique habituelle des ces 20 dernieres annees dans les affaires internationales. Des clauses sont prevues ce qui signifie en realite que nous nous reservons d'engager a l'avenir les actions que nous n'osons pas engager aujourd'hui. Prenons par exemple la guerre de l'Irak, les armes de destruction massive. Toute une serie de mesures ont ete prises et finalement il n'y avait d'armes de destruction massive. Donc ma question est la suivante: allons-nous nous engager dans une meme aventure dont les consequences seront beaucoup plus graves au niveau international ? Pourriez-vous nous donner un autre exemple ou des sanctions ont ete imposees sans provoquer le declenchement d'une guerre? N’importe quel exemple emprunte de la realite internationale.
G. DELAVEKOURAS : Tout d'abord, permettez-moi de vous dire que je ne suis pas du tout d'accord avec les expressions que vous avez utilisées dans vos interventions. Je répète que ce qui intéresse la Grèce est la stabilité et la sécurité dans notre région et c’est pourquoi nous croyons à la diplomatie. A savoir, nous pensons qu'à travers les processus diplomatiques des solutions pourront être trouvées aux questions actuelles. C'est pourquoi nous exprimons notre plein soutien aux négociations entre le Groupe des Six et l'Iran et nous croyons au renforcement de la coopération entre ce pays et l'Agence internationale de l'Energie atomique. La Grèce continue d'œuvrer dans ce sens. Nous ne voulons pas de tensions dans notre région. Bien au contraire. Nous voulons des solutions et nous voulons la coopération.
S. RISTOVSKA : Monsieur le porte-parole, certains pensent à Athènes et à Skopje que s'il n'y avait pas ce phénomène d' « antiquisation » à Skopje, la Grèce pourrait accepter que nous adhérions à OTAN sous le nom FYROM. Un commentaire à ce sujet.
G. DELAVEKOURAS : Je ne sais pas à quoi vous faites référence, le cadre en vigueur est tout à fait clair. Suite aux décisions du Conseil de sécurité des Nations Unies, il a été demandé d’engager des négociations dans le but de parvenir à une solution mutuellement acceptable à la question du nom. La Grèce participe à ces négociations de manière constructive depuis toutes ces années. Elle a fait d'importants pas en avant afin de pouvoir parvenir à une solution et, malheureusement, jusqu’à aujourd’hui nous n’avons vu aucune réaction de la part de l'autre partie.
Par ailleurs, nous constatons que l’Ancienne République yougoslave de Macédoine hausse le ton, en attaquant continuellement la Grèce, par des actions et déclarations qui visent à alourdir le climat et empêchent qu’il y ait une atmosphère favorable au progrès dans les négociations sur la question du nom menées sous l'égide de l’ONU. Cela a été souligné récemment par le ministre des Affaires étrangères lors d’une rencontre récente avec son homologue de l’Ancienne République yougoslave de Macédoine à Belgrade. Il a indiqué combien la Grèce souhaitait que ces actions et déclarations cessent car elles ne font qu’alourdir le climat.
Nous souhaitons que les négociations progressent. Nous soutenons le mandat et le processus engagé sous l’égide des Nations unies et de M. Nimetz. Nous attendons avec impatience sa prochaine visite dans la région qui lui permettra d’avoir des contacts au niveau politique et de voir quelle est la marge de manœuvre réelle de la part de l’Ancienne République yougoslave de Macédoine afin que nous puissions voir du progrès et nous espérons pouvoir parvenir rapidement à une solution. Cela implique bien entendu que l'autre partie fasse preuve d'une volonté politique.
Malheureusement, jusqu’à aujourd’hui les déclarations et actions négatives se poursuivent. Par exemple, personne n'a condamné l'acte visant à brûler le drapeau grec lors du carnaval de Vevcani. Nous attendons de voir un changement d'attitude de la part de l'autre partie qui permettra d'améliorer le climat.
M. KOURBELA : Monsieur le porte-parole. Deux questions. La première se réfère à la présidence grecque imminente à l’Union européenne. Je voulais savoir si des préparatifs sont faits? Car les deux autres pays de la présidence tripartite font des préparatifs intensifs. Ma deuxième question concerne l’extraversion de l’Union européenne, l’extraversion économique. Comment y participons-nous ? Car il y a eu des déclarations de faites selon lesquelles l’Union européenne ferait activement appel à des partenaires stratégiques. Est-ce que la Grèce s'est mobilisée? Merci.
G. DELAVEKOURAS : Pour répondre à votre première question, la préparation pour la présidence grecque au premier semestre 2014 a commencé depuis longtemps. Des réunions régulières sont tenues entre les services du ministère directement impliqués pour que la planification au niveau politique soit faite mais aussi au niveau de l'organisation. Il y a également des réunions avec nos partenaires avec lesquels nous aurons la présidence commune tripartite. Il y a également eu des réunions pour définir le calendrier que nous présenterons en tant que présidente tripartite et que nous puissions garantir le bon déroulement de notre présidence ces 18 mois ainsi que la promotion des objectifs que nous fixons, y compris - en priorité - la promotion du processus d'adhésion des pays des Balkans occidentaux sur laquelle nous travaillons sans relâche et avec nos partenaires de l’Union européenne, mais aussi les pays de la région. Récemment, le ministre des Affaires étrangères à Belgrade a eu l’occasion de discuter avec un bon nombre de ses homologues de la région sur toutes ces questions afin que nous puissions donner un élan à ce processus et que ces pays puissent avancer vers l’UE.
Pour répondre à votre deuxième question, les relations entre l’UE et les partenaires stratégiques constituent une des dimensions importantes de l’action extérieure de l’Union européenne. C’est une question qui est débattue régulièrement lors de réunions au sommet, mais aussi aux conseils des ministres des affaires étrangères. La Grèce participe activement à ce processus, car nous pensons que lorsque l’Union européenne peut parler à ses partenaires stratégiques d'une voix unique, elle renforce sa position et créé de plus grosses opportunités de coopération entre ces pays importants et l'Union européenne.
A. FOURLIS : Changeons de sujet, demain nous attendons les résultats..., la décision de la cour internationale dans l’affaire opposant l’Italie à l’Allemagne, où il y a également l’intervention de la Grèce sur la question …, en ce qui concerne la Grèce dans l’affaire de Distomos et la question en suspens des indemnisations demandées par certaines personnes. Est-ce que le ministère des Affaires étrangères a émis une position officielle sur la question ?
G. DELAVEKOURAS : En effet, demain sera communiquée la décision de la cour concernant l’affaire opposant l’Allemagne à l’Italie sur le droit d’immunité de juridiction et l’exécution de décisions judiciaires de tribunaux italiens sur le patrimoine de l’Etat allemand en Italie. Par décision du gouvernement grec, la Grèce a formulé une demande à la cour en demandant qu'elle intervienne en faveur de l'Italie dans cette procédure judiciaire. Le professeur Stelios Perakis a été désigné représentant de la Grèce. Demain il sera présent lors du communiqué de la décision de la cour. Nous devrons donc attendre jusqu’à demain le communiqué de la décision.
D. KONSTANTAKOPOULOS : ***[intervention hors micro]
G. DELAVEKOURAS : Bien entendu cette intervention a été acceptée et cela constitue une évolution importante. La cour a jugé dans quelle mesure elle accepterait l’intervention de la Grèce et a décidé de l'accepter. Suite à cela la Grèce a soumis un mémoire. La Grèce est intervenue en faveur de l’Italie comme je l’ai dit et nous attendons de voir quelle sera la décision de la cour.
P. PAPATHANASSIOU : Monsieur le porte-parole, samedi passée la Grèce a signé au ministère japonais des Affaires étrangères l’accord commercial concernant les droits de propriété intellectuelle, connu sous le nom d’ACTA. J’aimerais que vous nous disiez qui a signé du côté grec et avec la légitimation de quel corps national ou supranational à l’heure où les autres pays membres n’en ont pas fait de même ? Merci.
G. DELAVEKOURAS : Je vais m’enquérir de la question et vous répondre.
N. KABAKLI : I will ask my question in English. I wonder what is the Greek Government’s position and what are their comments on the results on the recent Greentree talks on Cyprus. And secondly, when you look at decreasing military expenditures, can you say that Greece, in terms of recent Turkish relations, and can you say that Greece, Turkey is not a threat for Greece anymore or any other issue?
G. DELAVEKOURAS : Pour répondre à votre première question, concernant la rencontre du Greentree. J’aimerais avant tout exprimer notre déception concernant le manque de progrès. La Grèce soutient le processus de négociations menées sous l'égide de l'ONU et espérait que plus de progrès auraient pu être réalisés lors de cette rencontre. Nous pensons que le manque de progrès ou si vous voulez les progrès infimes qui ont été faits sont dus au fait que la partie chypriote turque, pendant toute la durée des négociations entre les deux réunions du Greentree, n’était pas à la hauteur de ce qui avait été convenu alors que ses rétractations par rapport au cadre convenu rendent encore plus difficile le processus de négociations.
Cela étant, nous pensons que ce processus peut apporter des résultats, puisqu’il y a la volonté politique et pour cette raison une condition fondamentale est que la partie chypriote turque change d'attitude lors des négociations pour que les pas nécessaires puissent être faits. Malheureusement, l’attitude la Turquie jusqu’à présent n’inspire aucun optimisme.
S’agissant de votre deuxième question, la question des dépenses militaires et de l'armement relève du ministère de la Défense. Ce que je veux dire, c'est que la Grèce conserve pleinement sa capacité de dissuasion en vue de garantir la défense de sa souveraineté nationale. Concernant la Turquie, la Grèce souhaite l'amélioration des relations avec ce pays, nous pensons que cette amélioration dans les relations ne peut que provenir du respect du droit international et de la souveraineté nationale de chaque pays. Pour cette raison, nous attendons de la Turquie de faire preuve d'une attitude qui soit conforme au droit international. Néanmoins, il y a toujours des défis à relever, il y a toujours des actions qui sont commises et qui créent des tensions. Pour cette raison, la Grèce entreprend toutes les actions nécessaires, diplomatiques et autres, afin de garantir sa souveraineté nationale.
S. RISTOVSKA : Une autre question concernant M. Orav qui vient à Athènes. Rencontrera-t-il Mme Xenogiannakopoulou ?
G. DELAVEKOURAS : Oui il rencontrera aussi des fonctionnaires du ministère.
S. RISTOVSKA : Quel sera l'ordre du jour car je pense que c’est la première fois qu’un représentant de l’Union européenne effectue une visite à Athènes.
G. DELAVEKOURAS : Nous avons toujours eu des contacts avec tous les représentants de l’Union européenne à Skopje, comme dans les autres pays des Balkans parce que justement la Grèce veut jouer un rôle très actif dans la promotion des relations de l’UE avec notre région, la promotion de la perspective d’adhésion de ces pays. Comme vous le comprenez, ce sera une occasion de discuter de toutes ces questions liées aux relations bilatérales entre la Grèce et l'Ancienne République yougoslave de Macédoine, ses relations avec l'Union européenne et nous pensons qu’il est très utile qu’il soit informé par la partie grecque.
Merci beaucoup.
February 2, 2012