« La menace turque est réelle et s'exprime de manière particulièrement forte, surtout après l’élaboration de l'accord franco-grec et la signature de l'accord de défense avec les États-Unis. C'est pourquoi nous avons élaboré une stratégie à trois niveaux : européen, international et au niveau de la défense du pays », a souligné le ministre délégué aux Affaires étrangères, Miltiadis Varvitsiotis, lors d’une interview accordée ce matin lors de l’émission « Today » sur SKAI et aux journalistes Dimitris
Oikonomou et Maria Anastasopoulou.
M. Varvitsiotis a notamment souligné que nous défendons fermement nos droits souverains, comme nous l'avons fait avec Evros, avec Oruc Reis, avec les armements indispensables à notre pouvoir de dissuasion, mais aussi avec les accords bilatéraux que le pays a élaborés. À cet égard, le ministre délégué a souligné que si Erdogan confronte la Grèce à une quelconque action provocatrice, il saura qu'il devra à nouveau faire face au blocus de Bruxelles, à la pression des États-Unis, de la France et des Émirats arabes unis, qui sont nos alliés, et c'est une réalité qui donne aujourd'hui à notre pays beaucoup plus de ressources que par le passé. « Il ne fait aucun doute que si nous sommes sollicités, au moment où nous le serons, les premiers à affronter la Turquie seront nous-mêmes », a-t-il ajouté.
Dans le même esprit, M. Varvitsiotis, après avoir noté qu'en termes de rhétorique, cet automne est plus chaud que l'été, a déclaré que ce que nous devons faire, c'est nous préparer. « Nous informons systématiquement nos partenaires et nous avons créé un climat selon lequel la Turquie n'est pas un acteur qui joue actuellement selon les règles de la conciliation au niveau international », a-t-il déclaré.
October 25, 2021