S. LAMBRINIDIS: Je voudrais remercier le Secrétaire générale pour la discussion constructive que nous avons eue. Pour la Grèce, la Ligue arabe est l’une des plus importantes organisations ayant un rôle majeur et un poids considérable dans notre région élargie. La Grèce entretient depuis longtemps des relations de confiance et d’amitié à travers des contacts continus et permanents.
Lors de l’entretien avec le Secrétaire général, nous avons abordé les évolutions dans la région et j’ai dressé un bref bilan de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE qui s’est tenue avant-hier et a porté sur la question palestinienne et les efforts déployés par le Quartet. Nous avons également abordé les évolutions dans le cadre de l’Organisation des Nations Unies.
Nous sommes convenus d’avoir des contacts réguliers et de poursuivre nos efforts communs en vue d’atteindre notre objectif majeur : la création d’un Etat palestinien durable qui coexistera dans la paix et la sécurité aux côtés d’Israël.
L’avenir des citoyens de la Libye est une autre question bien réelle et cruciale qui fait l’objet des discussions au sein de l’UE. Le pays avance vers la démocratisation à pas sûrs, bien qu’il y ait de grands défis à relever et d’importants dangers auxquels nous devons faire face. Le peuple libyen y parviendra et aura le soutien de la communauté internationale.
La situation en Syrie suscite bien des préoccupations et je pense que la Ligue arabe a un rôle important à jouer et, notamment, le Secrétaire général, qui est jouit d’une très grande estime auprès de toutes les parties intéressées.
Je voudrais remercier le Secrétaire général et l’assurer de l’intention de la Grèce qui est de renforcer davantage la coopération avec la Ligue arabe. Et je voudrais, personnellement, en ma qualité de ministre des Affaires étrangères, l’inviter à visiter la Grèce dans un avenir proche.
Enfin, je voudrais transmettre les salutations chaleureuses du gouvernement grec et du Premier ministre, M. G. Papandréou.
Ν. EL-ARABY: Merci beaucoup. Je suis très heureux de nous rencontrer à nouveau et je constate avec joie que cette rencontre fait suite à la longue discussion que nous avons eue à New York. En effet, de nombreuses questions ont été examinées lors de ces discussions, des questions qui sont en cours et qui continuent de nous préoccuper.
Tous les pays du monde arabe entretiennent des relations historiques et traditionnelles particulières avec la Grèce.
Le gouvernement grec actuel comprend parfaitement les problèmes de la région et souhaite jouer un rôle non seulement de compréhension, mais aussi un rôle actif dans ce domaine.
Le fait que la Grèce soit membre de l’UE revêt une importance cruciale dans le fait qu’elle puisse jouer ce rôle. Comme nous avons pu le constater lors de nos discussions, l’UE est réellement celle qui assure un équilibre dans les relations internationales et nous aspirons à une coopération plus étroite avec elle, avec l’aide d’un pays ami qu’est la Grèce.
Nous nous sommes entretenus sur des questions concernant le monde arabe, notamment la question palestinienne et j’aimerais à ce titre souligner que le gouvernement grec a pris une position significative sur la question palestinienne. Nous saluons particulièrement cette position et sommes heureux de l’influence qu’elle a pu avoir et je pense que cela reflète la relation étroite qui unit la Grèce et les pays arabes dans leur ensemble.
Le ministre et moi nous sommes entretenus sur d’autres questions liées à l’Europe et les positions développées. Il m’a expliqué certaines questions pour lesquelles je n’avais pas un aperçu global et je lui en suis particulièrement reconnaissant. Nous avons également discuté d’autres dossiers concernant le monde arabe et avons échangé des vues sur ce que nous devons attendre ces prochains mois. Je suis certain que les relations entre la Grèce et le monde arabe ne cesseront de se développer davantage.
Je remercie le ministre pour son invitation cordiale à visiter la Grèce. J’ai visité ce pays à plusieurs reprises et je me réjouis à la perspective de revenir à Athènes et de le rencontrer.
Octobre 13, 2011