Lors d’une conférence de presse tenue par visioconférence mardi dans l’après-midi, le ministre délégué aux Affaires étrangères, Miltiadis Varvitsiotis, a présenté l’agenda et les priorités de la Présidence de la Grèce du Conseil de l’Europe au cœur de laquelle seront les droits de l’homme à l’époque de la pandémie. La Grèce assumera la présidence du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe, à partir de vendredi prochain 15 mai. La Présidence de la Grèce prendra fin le 18 novembre 2020.
Comme l’a indiqué M. Varvitsiotis, « la Présidence étant un processus dynamique et le Conseil de l’Europe étant un organisme vivant et vu les changements dramatiques dans notre vie quotidienne sous l’effet de la pandémie de COVID-19, nous prendrons conscience du fait que pour la première fois sont imposées des restrictions en temps de paix, et à une aussi grande échelle, à l’exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales, ce qui nous a amenés à réviser la stratégie et les priorités de la Présidence de la Grèce ».
Pour cette raison – comme l’a signalé le ministre délégué – nous avons choisi en tant que thématique principale « la protection de la vie humaine et de la santé publique dans le contexte de la pandémie de COVID -19 – Gestion efficace de la crise sanitaire dans le plein respect des droits de l’homme et des principes de la démocratie et de l’Etat de droit ».
Le ministre délégué aux Affaires étrangères a signalé qu’au début la Présidence, comme l’imposent les conditions actuelles, serait numérique (E-Chairmanship), en mettant à profit les opportunités offertes aujourd’hui par la technologie, afin que lors de toutes les actions et manifestations l’interaction et le dialogue soient favorisés avec la société civile, à travers les réseaux sociaux.
A l’agenda de la Présidence de la Grèce figureront également d’autres thématiques, telles que : l’éducation et la civilisation démocratique à l’ère numérique, les enfants en tant que personnes vulnérables (les enfants exposés au risque de pauvreté, victimes d’actes de violence, de traite des êtres humains, de travail forcé, des enfants réfugiés non accompagnés) et le droit des générations nouvelles de jouir d’un patrimoine culturel intact des effets du changement climatique.
« Nous nous trouvons ici pour mener un dialogue élargi, libre et ouvert, pour soulever des questions importantes liées aux institutions démocratiques, à l’Etat de droit, aux droits de l’homme en une période de crise, et à un moment où l’Union européenne elle-même, et pas seulement le Conseil de l’Europe, est également tourmentée par ces questions » a souligné M. Varvitsiotis.
Le 70e anniversaire de la signature de la Convention européenne des droits de l’homme le 4 novembre sera l’événement majeur qui marquera la Présidence de la Grèce.
May 12, 2020