La proposition du Premier ministre d’introduire un certificat de vaccination européen commun et les relations euro-turques ont dominé, entre autres dossiers, la rencontre de travail entre le ministre délégué aux Affaires étrangères, Miltiadis Varvitsiotis et l’ambassadrice de la Suède, Mme Charlotte Sammelin, l’ambassadeur du Danemark, M. Klavs Holm, l’ambassadeur de la Finlande, M. Jari Gustafsson, l’ambassadeur de la Norvège, M. Frode Overland Andersen et l’ambassadrice des Pays-Bas, Mme Stella Ronner-Grubacic.
Lors de la rencontre ont été abordées des questions d’intérêt européen en vue du Conseil des Affaires générales du 23 mars et du sommet européen les 25 et 26 mars ainsi que des questions régionales.
Se référant plus particulièrement à la réponse européenne face à la pandémie de Covid-19, M. Varvitsiotis a défendu la décision initiale concernant l’acquisition conjointe de vaccins au niveau européen, en signalant toutefois que l’UE doit exercer des pressions pour faire face à la pénurie actuelle de vaccins, en vue de mettre en œuvre sans heurts le projet de vaccination européen. Il a mis un accent particulier sur la proposition grecque d’introduire un certificat de vaccination européen commun, en indiquant que ledit certificat doit être mis en place dans les plus brefs délais pour éviter des solutions fragmentées au niveau national ou dans le secteur privé.
S’agissant des relations euro-turques qui feront aussi l’objet du Conseil européen imminent, M. Varvitsiotis a souligné que la Turquie doit faire preuve de manière tangible de sa volonté d’améliorer ses relations avec l’Union européenne et de s’abstenir des actions provocatrices. Il a rappelé que conformément aux conclusions du Conseil européen, il doit y avoir sur la table tant un agenda positif que des mesures nécessaires à la défense des intérêts de l’Union européenne et de ses Etats membres.
Se référant au dossier chypriote, M. Varvitsiotis a réitéré que la seule solution acceptable est une fédération bizonale, bicommunautaire axée sur les résolutions y relatives du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Pour ce qui est de la question migratoire, le ministre délégué aux Affaires étrangères a souligné que l’élément de la solidarité doit faire partie intégrante du nouveau pacte sur l’immigration et l’asile. Il s’est dit par ailleurs satisfait de la coopération à ce jour entre notre pays et l’agence Frontex concernant la protection des frontières terrestres et maritimes du pays qui sont aussi des frontières de l’Union européenne.
A l’égard du Fonds de relance, M. Varvitsiotis a souligné que l’UE devrait sans retard prendre les décisions relatives au décaissement de fonds en vue de ne pas compromettre la relance de l’économie européenne.
Enfin, M. Varvitsiotis a évoqué le programme d’actions que notre pays est en train d’élaborer au niveau national, dans le cadre de la Conférence sur l’Avenir de l’Europe.
March 8, 2021