PRESIDENT : Monsieur le ministre, entrez. Dites-moi, je constate…
D. AVRAMOPOULOS : Une mobilité.
PRESIDENT : Tout a fait. Elle a ete tres bonne votre lettre en reponse a celle de M. Davutoglu. Je l’ai lue avec une grande attention.
D. AVRAMOPOULOS : J’y mets bon ordre afin d’éviter tout malentendu.
PRESIDENT : Des lacunes.
D. AVRAMOPOULOS : Et permettez-moi de dire, puisque vous avez soulevé cette question, que le principe de la diplomatie honnête porte ses fruits. Il faut y avoir de la clarté entre deux interlocuteurs et la sincérité, même si elle est inconciliable avec la notion de la diplomatie de la façon que celle-ci a évolué, apporte des résultats.
Par ailleurs, je dois affirmer que notre pays retrouve progressivement sa position dans notre environnement géopolitique, marqué par la volatilité et les grands changements.
A cet égard, nous exerçons une politique bien ciblée et nous avons réalisé des progrès, par rapport à l’état d’avancement que je vous ai présenté la dernière fois, et nous avançons dans ce même sens.
PRESIDENT : C’est vrai, j’ai vu votre agenda, vous avez effectué d’importants déplacements.
Et, aussi, qu’y a-t-il de nouveau sur les réparations ? C’est une question qui m’interesse aussi personnellement car c’etait moi qui avais a l’epoque (en 1995) remis la note diplomatique au gouvernement allemand.
D. AVRAMOPOULOS : Un rapport a ete soumis lequel a ete evalue par les services de notre ministere et par la suite a ete transmis au service juridique de l’Etat. Car, afin de faire avancer cette affaire, il faut qu’il y ait une base juridique solide car un tel geste serait de caractere plutot juridique que politique. Car la base politique est bien acquise, le gouvernement a mis en avant – il etait de son devoir de le faire – cette question et nous attendons l’avis du service juridique, qui, a mon sens, ne tardera pas, afin de proceder aux actions suivantes.
April 10, 2013