Le ministre délégué aux Affaires étrangères, Miltiadis Varvitsiotis a eu aujourd’hui une rencontre par visioconférence avec le Comité panhellénique des parents et familles de prisonniers non déclarés et de personnes disparues de la tragédie chypriote.
« Les personnes disparues de la tragédie chypriote sont une plaie qui ne s’est pas fermée », a indiqué M. Varvitsiotis en signalant que « l’Etat grec soutient les efforts des familles de personnes disparues qui cherchent à obtenir gain de cause ». « La Grèce est toujours à vos côtés ce qui est la moindre des choses que l’on puisse faire pour témoigner de notre respect à l’égard du sacrifice de nos personnes disparues tant de la Grèce que de Chypre », a-t-il signalé. Il a encore qualifié d’inacceptable le fait que 47 an après l’invasion la question des personnes disparues n’a pas été définitivement réglée, en soulignant dans le même temps le refus provocateur de la partie turque de contribuer de manière substantielle à la communication d’informations à cet égard.
Le Comité panhellénique a été représenté par la présidente, Maria Kalbourtzi, la secrétaire générale, Chara Topalidi et le membre du Conseil d’administration, Pavlos Zois. Plus particulièrement, il a été proposé d’organiser une réunion commune entre les ministères des Affaires étrangères et de la Défense de la Grèce et de Chypre, de mener une campagne internationale au sujet des personnes disparues en vue aussi de la réunion à cinq parties sur la question chypriote, de régler les questions en suspens relatives à la liste des proches de personnes disparues (prélèvements génétiques, restitution de corps dont l’identification a été erronée), de restituer les documents d’archives et d’engager une discussion sur cette question au sein des organisations internationales telles que l’OTAN.
March 9, 2021