Déclaration de Mme Olga Gerovassili pour le décaissement de l’aide et de la loi sur la protection de la résidence principale
Après la décision d’hier de l’Eurogroupe pour le décaissement de la tranche de 10+2 milliards d’euros, le premier tour d’une négociation difficile avec les créanciers s’est clôturé avec succès.
Lors de la négociation le gouvernement a réussi à atteindre les principaux objectifs qu’il s’était fixé.
Nous avons obtenu la protection de la résidence principale, malgré les fortes réactions initiales des créanciers et avons conservé la règle des 100 mensualités sans aucun changement de fond dans le statut actuel.
En ce qui concerne tout particulièrement la protection de la résidence principale, rien de ce qu’affirme une partie des médias n’est correct et qui est repris par l’opposition.
Au contraire nous sommes parvenus à un règlement qui couvre et protège suffisamment nos concitoyens qui sont incapables de faire face à leurs échéances de prêt.
Plus précisément, environ 60% des débiteurs de prêts immobiliers sont protégés là où les créanciers exigeaient la protection d’à peine 16% d’entre eux, tandis que le précédent gouvernement avait accepté l’abolition totale de la protection.
Ainsi, peuvent bénéficier de la nouvelle réglementation les personnes dont la valeur de la résidence principale est comprise entre 180.000 et 260.000 euros, cependant tout comme auparavant sont pris en compte les besoins pour une vie décente afin de déterminer le plan de remboursement.
De plus, ce plan est dissocié de la valeur objective du bien immobilier et offre une plus grande liberté pour fixer une nouvelle mensualité réduite.
La décision de l’Eurogroupe pour le décaissement de la tranche d’aide vient s’ajouter aux bonnes nouvelles pour la marche de l’économie grecque du processus de recapitalisation des Banques.
Conformément aux données actuelles deux Banques systémiques ont réussi à couvrir tous leurs besoins de capitaux auprès d’investisseurs privés.
Les deux autres ont plus que compensé leurs besoins tels que prévus par le scénario de référence et auront besoin d’environ 5,7 milliards d’euros du Fonds de Stabilité Financière Hellénique pour achever le processus.
Les prévisions initiales de l’Accord de juillet sont tombées à côté, elles prévoyaient des besoins de financement pour le service public et donc une augmentation de la dette publique de 25 milliards d’euros.
Le succès du processus de recapitalisation dément les alarmistes et met un terme aux scénarios de décote des dépôts.
Dans le même temps, le retour de la confiance des investisseurs mais aussi des déposants se confirme dans l’économie grecque et le système bancaire.
Ce n’est pas un hasard si pour la première fois après une longue période on constate un retour des dépôts dans les Banques systémiques grecques.
Le gouvernement grec continuera à œuvrer dans le sens de la stabilité et du redémarrage de l’économie grecque en gardant comme principales priorités la défense des intérêts de la majorité sociale et la protection des couches sociales vulnérables.