Exposition "L'œuvre de Ghiorgo Zafiropulo" sous le haut patronage du Consulat Général de Grèce à Marseille du 7 mai au 29 juin 2014

Exposition "L'œuvre de Ghiorgo Zafiropulo"
Sous le haut patronage du Consulat Général de Grèce à Marseille
Du 7 mai au 29 juin 2014
à la Fondation Monticelli
Fortin de Corbières - route du Rove
L'Estaque
13016 Marseille
Ouvert du mercredi au dimanche de 10h00 à 17h00

Cette exposition réunit la plupart des sculptures de cet artiste : Les premières œuvres constituent un bestiaire qui nous évoque tant, l’Antiquité ou la Renaissance que la Camargue, composé de taureaux combattants, d’une vachette impertinente et d’un cheval au galop.

Puis une quinzaine de bronzes représentent des danseurs, icônes de cet art, tous identifiés, en plein mouvement : attitude, sauts, pas de deux… Des documents photographiques d’époque, des dessins, des esquisses viennent en contrepoint de ces œuvres. Médailles, bas-relief et sculptures d’inspiration religieuse témoignent de son engagement spirituel.

Des enregistrements vidéo d’interview, d’extraits des ballets représentés mettant en évidence la justesse des postures « saisies » par le sculpteur complètent cette exposition.

Un catalogue bilingue français/anglais illustre l’ensemble de l’œuvre de Ghiorgo Zafiropulo.

Né à Marseille en 1909 de parents grecs, homme de lettres au passé cosmopolite, étudiant le Bouddhisme et l’histoire de l’art, il a commencé par dessiner et peindre en Afrique du Sud en 1952 et sculptera jusqu’à sa disparition. Autodidacte, il était intéressé par la représentation de la dynamique du mouvement et s’est tourné vers la sculpture avec l’idée de fixer les cadences animales, puis, fasciné par le ballet, celles des danseurs en intégrant l’espace « temps » de façon tridimensionnelle.

Il prit pour inspiration les plus grands artistes de l'époque dont notamment Noureev et Margot Fonteyn. Ces œuvres capturant l’apogée du mouvement ont une présence vitale et joyeuse et les corps semblent animés d’une immense légèreté et d’allégresse. Modelées dans un mélange de cires très dures, qui donnaient un aspect proche du bronze, c'est à Florence qu'il choisit de les faire fondre.